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🔴[ L’Edito du mois de Janvier 2025 ] |Une année 2025 plus humaine
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2024 s’en est allée ! Avec ses leurres et ses échecs, ses victoires et ses succès. A l’échelle individuelle, chacun pourrait faire son bilan, se poser les bonnes questions et en tirer toutes les conséquences. Au plan collectif, aussi.
2025 s’installe ! Avec ses engagements, ses défis, ses résolutions et surtout l’espoir d’un monde meilleur et d’un Burkina plus sociable, plus solidaire et plus humain.
Pour soi-même, le Burkinabè devra apprendre à lâcher prise, à se déstresser, à se ressourcer, à prendre soin de soi-même. Il y va de notre bien-être personnel, de notre santé psychologique.
Prendre soin de soi revient également à en vouloir moins à l’humanité, à être moins plaintif. Notre situation actuelle est la résultante de nos choix, de nos décisions, de notre inaction. Il faut donc se remettre nous-mêmes en cause et se questionner pour trouver en nous, les bonnes réponses et les ressorts nécessaires à notre plein épanouissement.
Prendre soin de soi-même, c’est aussi aimer les autres, aider son prochain, être généreux, donner. Dans son entourage, son lieu de travail, dans les rues ou les cases, le voisin, le collègue, l’orphelin, la veuve, la vieille ou la Personne déplacée interne (PDI) ne mettra pas sa marmite au feu ce soir, va dormir le ventre vide. Au même moment, ce malade n’a pas le minimum pour honorer l’ordonnance que lui a prescrite l’agent de santé.
Qui que nous soyons, quels que soient nos moyens, nous pouvons aider et donner à moins nanti que nous, partager le peu que nous avons, pour peu que nous en ayons la volonté. Parce que le « simple » geste, un bol de riz, la pièce de 100 F CFA, les habits usés ou que nous ne portons plus, la chaussure poussiéreuse qui traine dans nos couloirs vaut bien plus que de l’or pour certains qui n’ont pas le minimum vital.
C’est dire qu’au-delà de l’espoir de la fin de l’hydre terroriste qui tient en laisse le pays depuis 10 ans et du retour de toutes ces PDI dans leurs localités d’origine, nous devons oindre la nouvelle année d’une bonne dose d’entraide et de solidarité. Dans un contexte comme le nôtre, c’est une nécessité. « Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication et la solidarité visant un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect de la différence », disait à propos De François Dolto.
Chaque génération doit marquer son temps. Le nôtre fait appel à notre fibre d’humain. Nous ne devons pas trahir ce devoir. Nous en avons la capacité. Du reste, plus on donne, plus on gagne.
La RĂ©daction