Bobo-Dioulasso : L’attiéké, l’autre occupation de Suzanne Zerbo
Susanne Zerbo, burkinabè, résidente en Côte d’ivoire, effectue des voyages dans son pays, chaque année. Pendant son séjour, elle s’occupe avec la production d’attiéké, une activité qu’elle fait pleinement en Côte d’ivoire. Ce mercredi 13 novembre 2019, notre équipe s’est rendue à son domicile pour en savoir davantage.
Il était environ de 15 heures, le mercredi 13 novembre 2019, quand nous sommes arrivés au domicile de Susanne Zerbo. A l’entrée de la cour, se trouve un compresseur, qui est utilisé pour extraire l’eau du manioc râpé et mélange avec l’huile de palme. Dès notre entrée dans la cour, nous avons aperçu la vielle dame autour d’une bassine dans laquelle elle râpe du manioc frais. A côté, des jeunes filles qui l’aident en épluchant et découpant des maniocs. Cela fait un mois que cette dame, âgée de la soixante, est à Bobo-Dioulasso.
Sa venue dans la ville de Sya se fait pendant les périodes des vacances. Cette année, elle décide d’envoyer quelques matériels utilisés dans la production de l’attieké, aliment ivoirien. Mme Zerbo fait pleinement cette activité en Côte d’Ivoire, il y’a environ 20 ans. A en croire cette mère, elle se donne à cette activité, pour ne pas perde la main, lors de son séjour dans le pays des Hommes intègres. C’est aussi pour profiter du période du manioc, a-t-elle ajouté.
Elle a fait savoir qu’a sa venue dans la ville, une des années, elle a été séduite par le champ d’un homme, qui cultive le manioc. « Cette année, un jour quand je faisais le tour du domicile, je suis tombé sur le champ de cet homme. Je lui ai dit que si je viens à nouveau à Bobo, j’amènerai des matériels pour faire de l’attiéké» dit Mme Zerbo.
Elle signifie que l’apprentissage est nécessaire pour occuper. A ce jour, elle a deux commandes à honorer. Elle envisage avoir une unité de production, si elle devrait rester au Burkina Faso.
Diro Benoit Wilfried TOE
(Stagiaire)