8 mars 2024 : La journée de la sœur musulmane pour un engagement face aux défis en rapports avec ses droits et devoirs
Le Cercle d’Etude, de Recherches et de formation Islamiques (CERFI) à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la femme a organisé la journée de la sœur musulmane. Cette activité a eu lieu le 08 mars 2024 à Ouagadougou et a eu pour objectif de susciter l’engagement constant de celle-ci face aux défis en rapport avec ses droits et devoir dans la société.
« L’engagement constant de la sœur musulmane face aux défis en rapport avec ses droits et devoirs dans la société », tel est le thème autour duquel les sœurs musulmanes ont échangé à l’occasion de la commémoration de la journée international de la femme.
Pour cette activité Salimata Bancé/ Doukara, paneliste indique que la femme musulmane a le droit de choisir son conjoint car l’Islam est pour l’épanouissement de la femme musulmane. Aussi, elle a le droit à la protection juridique et à l’éducation.
Concernant le volet éducatif elle affirme que tout ce que l’Homme fait est perfectible d’où l’adage « nul n’est parfait » et pour réussir cette éducation, il est important de trouver des moments de communions et de communication.
Salimata Bancé/ Doukara précise également que la femme musulmane fait face à des défis. Il s’agit entre autres pour elle de pouvoir allier vie professionnelle, sociale et familiale. « La femme doit pouvoir allier sa vie professionnelle, sociale et familiale. Elle doit pouvoir être présente et relever les défis qui se présente à elle », souligne-t-elle.
Quant à Mohamed Lamine Niatta paneliste, la lecture a une grande importance dans la vie de la sœur musulmane. A l’en croire la lecture permet de conseiller, d’éduquer, de développer son esprit critique et d’avoir des arguments pour convaincre. « Il faut lire pour conseiller et éduquer. Il faut oser dépasser ses limites et devenir maître de l’univers. Lire permet de développer son esprit critique », explique-t-il.
Ce cadre d’échange a permis aux sœurs musulmanes de connaitre et de mieux comprendre les défis auxquels elles font face en rapport avec leurs droits et devoirs dans la société afin de mieux y remédier.
Haoua Zallé/Stagiaire