Empowerment des femmes & filles : l’UA, la Cédéo, Oxfam et Wildaf plaident pour les 30PourElles

NOTE DE PLAIDOYER POUR L’ALLOCATION DE 30% DES REVENUS ISSUS DES FONDS DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR EXTRACTIF EA L’AUTONOMISATION ECONOMIQUE DES FEMMES ET L’EDUCATION DES JEUNES FILLES EN AFRIQUE DE L’OUEST

Empowerment des femmes & filles : l’UA, la Cédéo, Oxfam et Wildaf plaident pour les 30PourElles 2

A L’UNION AFRICAINE :

Renforcer la prise en compte des besoins spécifiques des femmes qui travaillent dans l’exploitation artisanale par des mécanismes qui puissent leur faciliter des opportunités commerciales au sein de la ZLECAf (définition).

Renforcer la dimension genre de la Vision Minière Africaine par la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles en termes de redistribution des ressources en incitant les Etats membres à une allocation au moins de 30% des fonds de développement issus du secteur extractif au développement économique des femmes, à l’éducation et la formation des filles.

1 La proposition présentée dans ce cahier de plaidoyer reprend les revendications de vingt-quatre (25) organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest venant de 8 pays ; Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Niger, Nigéria, Sénégal, Togo, qui ont participées à la réunion portant sur la campagne des 30% du 17 au 20 octobre à Abidjan. Cette rencontre a également noté la participation des gouvernements du Niger, du Sénégal, du Ghana, de la Côte d’Ivoire ainsi que les commissions de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives) du Burkina Faso, du Sénégal et du Nigéria.

Renforcer la présence des femmes dans les instances de suivi de l’application de la Vision Minière Africaine par une représentativité d’au moins 30%.

A LA CEDEAO

Vulgariser l’application de la nouvelle loi modèle de la CEDEAO sur l’exploitation minière ainsi que tous les aspects relatifs à la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles.

Vulgariser la charte de la CEDEAO sur le Genre et les Industries extractives et veiller à son application effective. Harmoniser les mécanismes de mise en œuvre de l’allocation des 30%.

AUX ETATS MEMBRES DE LA CEDEAO : ENTRERENEURIAT/CHAÎNE DE VALEUR ET DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

Accorder au moins 30% des revenus du secteur extractif (transferts infranationaux) aux projets qui améliorent les conditions de des femmes et des filles en général au niveau sous régional, national et communautaire.

Assurer la participation et l’accès des femmes et des jeunes filles à la prise décision lors de la budgétisation, tout au long de la chaîne de valeur et aux opportunités d’affaires dans le secteur extractif, aux niveaux sous régional, national, local ;

Créer des opportunités économiques pour les femmes et les jeunes dans le processus de contenu local aux niveaux national et communautaire.

Renforcer les capacités (techniques, financières et organisationnelles) des entreprises de femmes de sorte à leur permettre de mieux saisir les opportunités d’affaires dans le secteur extractif.

Allouer 30% des dépenses sociales (RSE) des entreprises vers des activités d’autonomisation socioéconomique des femmes.

EDUCATION / FORMATION / EMPLOI :

Inciter les acteurs du secteur extractif à contribuer de manière substantielle au maintien des filles à l’école et appuyer leur formation surtout dans les filières techniques et scientifiques.

Attribuer un minimum de 30% des emplois aux femmes et améliorer graduellement (d’ici 2030) l’accès des femmes aux postes de responsabilité au niveau de toute la chaine de valeur des industries extractives.

FONDS DE DEVELOPPEMENT :

Mettre en place une plate-forme d’informations sur l’accès aux financements, aux marchés, aux connaissances, aux opportunités et mécanismes d’investissement dans le secteur extractif au niveau sous régional, national et communautaire.

Pour les pays ne disposant pas de cadre nominatif instituant un fonds de développement local, faire adopter un cadre légal qui opérationnalise les mécanismes de mise à disposition des fonds dédiés au développement local du secteur géo extractif.

Pour les pays disposant d’un cadre règlementaire mais où les fonds ne sont pas fonctionnels, rendre opérationnel les dispositifs existants et prévoir les mécanismes de mise en œuvre.

Pour les pays où le cadre règlementaire existe et où les fonds sont fonctionnels, affecter 30% des fonds du développement local à l’autonomisation des femmes et l’éducation des filles te veiller à l’institutionnaliser pour un impact durable.

Organisations signataires :

Union Africaine

Cedeao

Wildaf

Oxfam

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