Timbre fiscal de 200F : « On peut les fabriquer ailleurs qu’en France »
Le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition a rejeté la proposition de fabrication des nouveaux timbres fiscaux du Burkina Faso en France. Des citoyens burkinabè disent être d’avis avec lui.
Alban Zida, professeur de mathématiques
« Pour le manque de timbre je l’ai appris il y a au moins deux mois. J’avais même des dossiers à déposer mais j’ai dû acheter les timbres à un coût plus élevé en ce moment. Mais actuellement je vois de nouveau timbre sur le marché. Le président Ibrahim rejette les timbres pour des raisons de partenariats selon moi. Mais je crois que comme c’est pour la bonne cause on peut utiliser celui venu de la France en attendant de trouver d’autres solutions ».
Issaka Combary, démarcheur de parcelles
« Je suis d’avis avec le président Ibrahim Traoré, on doit rompre tout alliance avec la France, c’est vrai que ces derniers mois on a un manque de timbre fiscal de 200 f et cela ralenti les activités de certains, mais je me dis qu’on peut les fabriquer ailleurs qu’en France ».
Ayouba Kirakoya, étudiant
« Je ne savais pas que ce timbre était en manque et je n’ai pas assez d’éléments en ce qui concerne son manque. Je pense que le changement de fournisseurs répond à un besoin, et ce besoin est que le chef de l’Etat souhaite que ces timbres soient imprimés par un fournisseur du pays, et même que les timbres soient imprimés au pays, raison pour laquelle il a marqué son refus. Néanmoins si changer de fournisseurs peux nous revenir moins cher, il n’y a pas de problème à cela, mais s’il faut se croire un Etat souverain et vouloir imprimer les timbres nous-même alors que cela pourrait nous coûter très cher, alors nous sommes mal barrés. Si le nouveau fournisseur peux faire notre travail dans la transparence, il n’y a pas de mal à cela selon moi ».
Rita Rouamba, secrétaire
« J’ai appris que les timbres manquaient. Je suis allée pour déposer des dossiers et c’est ce moment que j’ai constaté le manque. J’ai acheté les timbres à un prix qui a pratiquement triplé mais j’étais dans le besoin. Pour moi si le président a décidé de faire imprimer les timbres ici c’est une bonne chose et cela contribuera à développer l’économie du pays ».
Propos recueillis par Mireille Sandrine Bado/MoussoNews