« La 3e édition de la nuit de l’excellence Burkinabè à Paris s’annonce grandiose », Huguo Boss, promoteur
Faire exceller l’excellence et l’entreprenariat Burkinabè au niveau mondial est un combat quotidien de Huguo Boss, artiste chanteur et promoteur de BSL Communication. D’où l’initiative de – la nuit de l’excellence Burkinabè à Paris-. Après deux éditions réussies, la 3e s’annonce plus grandiose. #Interview
- Et de 2 pour la nuit de l’excellence burkinabè à Paris. Quels ont été les challenges de cette édition 2023 ?
Ce qui concerne les challenges qui ont été relevés pour cette troisième édition, il faut dire qu’on a voulu élever encore plus le standing de l’événement et on a pu les atteindre. C’était vraiment de haut niveau. On a voulu également la participation de l’ensemble des étudiants répartis de partout dans l’île de France. Nous avons aussi permis le brassage culturel entre le Burkina Faso et la France et tout ce qui peut propulser nos différentes cultures.
- Combien de trophée ont été décernés et dans combien de catégorie ?
Il y a une dizaine de trophées qui ont été décerné. Il y avait dix catégories et aussi cinq catégories de prix spéciaux.
- Combien de femme ont reçu des trophées ?
Parmi nos lauréats il y’a eu deux femmes qui ont reçu des prix.
- Pourquoi la nuit d’excellence de l’entrepreneuriat uniquement ?
La nuit de l’excellence et de l’entrepreneuriat burkinabè parce que nous avons voulu magnifier tout ce qui brille au Burkina Faso sur le plan international. Pour ce qui concerne l’entrepreneuriat, il répond au fait qu’aujourd’hui c’est une valeur sûre pour le développement du continent Africain. Quoi de plus normal d’exporter l’expertise nationale sur le plan international.
- Quelles sont les critères de distinction de ces prix?
Les critères de sélection se font par un jury libre et indépendant.
- Pourquoi le choix de Paris en France pour remettre des prix à des gens qui n’y résident pas forcément ?
Le choix de Paris parce que Paris reste pour nous une des destinations toujours au centre des affaires à travers le monde et il y’a une forte représentation des burkinabè en Europe. Nous pensons que Paris est le centre où toutes ces personnes vont se retrouver. Il y a aussi le brassage culturel. Nous le faisons à Paris parce que nous voulons respecter notre vision qui est la valorisation de l’expertise nationale sur le plan international.
- Ceux qui sont au Burkina Faso et qui doivent recevoir des prix, comment procèdent-ils ?
Il y a un jury indépendant qui regarde les efforts que mènent les différentes entreprises et les différents manager d’entreprise. Il y a aussi cette formule de venir présenter les actions menées de votre entreprise au niveau de BSL communication afin que le jury puisse avoir un regard sur l’entreprise.
- Nuit de l’excellence de l’entreprenariat Burkinabè, serait-ce une copie des PADEV au Rwanda à Kigali?
La nuit de l’excellence n’est pas une copie du PADEV parce que nous n’avons pas les mêmes visions, ni les mêmes objectifs.
PADEV est une cérémonie de récompense des entrepreneurs africains de l’Afrique alors la nuit de l’excellence est dédiée spécialement pour le Burkina Faso.
- La 3e édition est annoncée, quelle seront les innovations?
Pour cette 3eme édition, nous comptons mettre la barre très haute en mobilisant assez de ressources financières et humaines afin que nous puissions mettre en place des citernes qui vont bénéficier à toutes ces personnes qui vont quitter le Burkina pour découvrir la France.
Avec les grandes usines en France nous allons voir le type de collaboration que nous pouvons mettre en place pour faciliter le retour de l’ensemble des étudiants qui veulent apporter leur expertise sur le plan national.
- Un message à l’endroit des entrepreneurs en cette période de forte résilience?
A l’ensemble des entrepreneurs du pays, je tiens à dire qu’en cette période de résilience le pays compte sur nous et le pays à besoins de nous. C’est le moment ou jamais que nous devons nous unis et essayer de fédérer nos forces afin d’être des solutions pour le développement pas seulement pour le Burkina mais de l’Afrique tout entière.
Interview réalisée par Bassératou KINDO