Adriana Pegdwendé Syntiche Belemsobgo innove dans la personnalisation de gadgets

Donner un caractère original et personnel à des articles, tel est le travail de Adriana Pegdwendé Syntiche Belemsobgo. Étudiante en marketing and entrepreneurship et model photo, elle s’est récemment lancée dans la personnalisation et la commercialisation de portefeuilles, de calepins et de gourdes.

Adriana Pegdwendé Syntiche Belemsobgo innove dans la personnalisation de gadgets 2

Adriana Pegdwendé Syntiche Belemsobgo fait de la personnalisation de produits un gagne-pain. Avec son entreprise en ligne nommée Realblack creations, elle commercialise des gadgets personnalisés tels que, les calepins, les gourdes et les portefeuilles. Adriana n’est pas la seule fondatrice de cette entreprise virtuelle. Elle la gère avec sa collaboratrice Danielle Carole Zouré depuis 6 mois avec des fonds en commun. « Nous avons voulu débuter une activité avec ma collaboratrice Danielle Carole Zouré. Au départ, nous étions à la recherche d’un produit à introduire sur le marché. Avec nos recherches, nous avons découvert ce type de personnalisation. Ainsi, nous avons d’abord mis sur le marché les portefeuilles, ensuite les gourdes et après les calepins », confie-t-elle.

La matière utilisée et l’écriture

Le bois est la principale matière dont elles font usage dans la conception du calepin et de la gourde. Le portefeuille est en simili cuire. Quant à l’écriture sur les articles, elle se fait à travers une machine laser. Pour se faire, Realblack creation est en collaboration avec des artisans. « Nous nous chargeons de l’approvisionnement de la matière première, tandis que les artisans s’occupent de la gravure au laser. Néanmoins, il faut savoir que nous envisageons nous former pour la réalisation des gravures » laisse entendre Adriana.

Adriana Pegdwendé Syntiche Belemsobgo innove dans la personnalisation de gadgets 3

La cofondatrice indique ne pas vivre entièrement de cette activité. A l’en croire, la demande varie en dents de scies. Cependant, elle se réjouit car la demande devient de plus en plus grandissante.

Difficultés rencontrées

Adriana fait face à des difficultés dans la personnalisation des gadgets. La difficulté majeure pour elle, est d’allier les études et ses activités. « Ce n’est pas facile de faire plusieurs choses à la fois. Avec les études, et mes activités de model photo et guide touristique, je peine à gérer convenablement l’entreprise de création », fait-elle savoir.

Cependant elle arrive tant bien que mal à effectuer les tâches qui lui sont assignées pour la bonne marche de l’entreprise. « Avec Danielle, nous avons trouvez notre stratégie de gestion qui nous soulage. Je m’occupe de la réception des commandes, et de la conception d’article. Danielle quant à elle, est chargée de la comptabilité et de la livraison », indique-t-elle.

L’acquisition de la matière première à savoir les gourdes, les calepins et les porte monnaies consiste également une difficulté pour Adriana et sa collaboratrice. « Pour avoir les matières premières à moindre coût, il faut les commander soit en Chine ou au Ghana, cela prend du temps et joue sur notre activité », explique-t-elle.

Elles souhaitent tAdriana Pegdwendé Syntiche Belemsobgo innove dans la personnalisation de gadgets 4ravailler de manière plus efficace et plus efficiente afin de satisfaire leur clientèle qui s’accroit de plus en plus. « Raccourcir nos délais de livraisons, proposer encore plus de produits afin de laisser un large choix des articles à nos clients ; s’ouvrir hors des contrées africaines, tel est notre souhait », souligne-t-elle en indiquant qu’une commande peut prendre 7 à 10 jours de réalisation.

Les gadgets proposés par l’entreprise ne sont pas accessibles à tous. En effet, les prix varient entre 12000 francs CFA et 15000 francs CFA. Ainsi, elles travaillent à introduire de nouveaux produits de bonne qualité et à un coup plus abordable sur le marché.

L’équipe aspire avoir un local pour être plus crédible vis-à-vis de sa clientèle et pouvoir y mener aisément son activité. Elle envisage également former des jeunes filles Plus tard dans ce domaine car selon la jeune femme c’est une activité innovatrice peu prisée avec un marché de consommation vaste.

Wendpanga Reine Bénédicte KINDA / Stagiaire

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *