« Nous allons tous être des médias dans ce pays » Hamidou Ouédraogo, homme d’affaire

Les pages et profils Facebook qui ont 5000 abonnés et plus vont désormais être considéré comme des médias. Selon cette nouvelle loi, les règles qui régissent les médias sont aussi bien applicable à ces profils et pages . Pour les uns, cette décision est une bonne initiative, elle va imposer une ligne de bonne conduite. D’autres par contre s’y opposent. MoussoNews a recueilli l’avis de quelques personnes de la ville de Ouagadougou sur le sujet.

Yann Ouédraogo, expert comptable

« C’est une bonne initiative. Cela va réduire les pages qui se disent influenceuses et qui en profitent pour raconter du n’importe quoi. J’encourage le Conseil supérieur de la communication à immédiatement mette en vigueur cette loi ».

Alexis Bazemo, ingénieur en génie civil

« J’espère que ces profils vont aussi bénéficier des subventions que l’État octroie aux médias. Il ne suffit pas de les mettre dans le même sac et de ne vouloir les traiter comme des médias ».

Hamidou Ouédraogo, homme d’affaire

« Donc nous allons tous devenir des medias dans ce pays, c’est une très belle idée. J’espère que nous serons rémunéré. J’ai hâte de voir la suite de cette décision ».

Mathieu Traoré, psychologue

« Je suis pour cette décision. C’est un mal nécessaire .Cette loi va responsabiliser les gens car le médiocre est devenu un héros. Un peu de contrôle ne gâte pas. Le conseil a besoin de levier de contrôle, de gestion sur ce qui se dit sur l’espace public . C’est déjà un bon pas, j’attends de voir la suite…» .

Bienvenu Gogué, agent de santé

« C’est une manière de museler les gens comme ce qui se passe avec les journalistes. C’est de la manipulation ».

Bibata Bicaba, secrétaire de direction

« Une page et un média ne peuvent jamais être confrontés aux mêmes règles. Un média c’est toute une déontologie ce qui n’est pas le cas d’un profil. Si cette décision est mise en vigueur, c’est que le conseil supérieur va permettre aux pages, et profils de souscrire aux mêmes subventions que les médias ».

Propos recueillis par Annick HIEN/MoussoNews