MGF : Toujours sous le poids de la tradition

Les filles et femmes continuent de subir l’excision dans plusieurs localités du Burkina. Au premier trimètre de 2019, près d’une soixantaine dans la région du Sud-Ouest ont vu une partie de leur organe génitale coupée par un matériel – certainement- non désinfecté. La mutilation génitale féminine est encore justifiée par le respect de la tradition selon une autorité coutumière à Gaoua.

Le djôro. Une initiation coutumière propre à la région. Elle a lieu tous les 20 ans selon le chef coutumier. Et selon cette tradition les jeunes filles et femmes pour y participer doivent être excisés. D’où les récents dans la localité. Depuis janvier, des alertes de cas d’excisions ont été enregistré.

A Kouebouera ce sont trois foyers qui ont été signalés. ‘’ Dans l’un des foyers, nous avons surpris l’exciseuse dont le pagne était souillé de sang.  Elle était en tain de faire le pansement après l’acte’’ confie le directeur provincial de l’action sociale de Dano.

Sur la période de fin décembre 2018 à janvier 2019 ce sont au total 26 filles qui ont été amenée dans les centres de santé. 38 soupçons signalés et sur les 34, 32 ont été soignés.  ‘’Le 13 février, la gendarmerie de Kampti un village situé au Sud-Ouest a été alerté sur un cas sur 52 filles’’ explique le directeur…………;

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