Résidence Lakalita : Près d’une trentaine de jeunes femmes s’initient à l’art de la guérison par la littérature

Environ une trentaine de jeunes femmes ont été initié à la guérison par le biais de la littérature. Un atelier de prise de parole a eu lieu le mercredi 6 mars 2024 dans le cadre de la deuxième édition de la Résidence littéraire Lakalita qui se déroule du 1er au 31 mars 2024 à Ouagadougou.

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Les participantes en séance de lecture et de partage d’expériences

La Résidence littéraire Lakalita sous l’égide de l’Espace Lakalita est une structure qui fait la promotion de la littérature africaine notamment celle féminine dont la promotrice est Fatoumata Kane Ki-Zerbo. Elle donne l’occasion à une écrivaine confirmée ou en herbe d’échanger avec la population de Ouagadougou et Bobo à travers diverses activités.

L’édition 2 se déroule sous la thématique de « Guérir par la littérature : l’art de se reconstruire ». Dans le cadre de cette édition, un atelier sur la prise de parole et la posture a été initié dont près d’une trentaine de jeunes femmes ont appris à se guérir de la littérature, et de l’écriture.

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Fatoumata Kane Ki-Zerbo, promotrice de la Résidence littéraire Lakallita

De l’avis de la promotrice, cette activité est une conduite thérapeutique de certaines problématiques liées à la confiance en soi en lien avec la timidité, le poids familial et le social car dit-elle « l’écriture et la littérature sont deux méthodes pour évacuer et libérer les ressentis ».

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Tavi Yvonne Ouattara, psychologue et psychothérapeute

Au cours de cet atelier, a été initiée une séance de lecture avec des échanges autour de la gestion des émotions et de l’anxiété sociale. Des communications sont également faites sur la maitrise de parole. « Les mots, l’écriture, nous permettent d’avoir un reflet de nous-même » a conseillé Tavi Yvonne Ouattara, psychologue et psychothérapeute et paneliste à cet atelier.

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Safoura Kaboré, artiste comédienne

Safoura Kaboré, artiste comédienne quant à elle, a renchéri en disant qu’avec soi-même, il n’y a pas de défi et que le langage corporel constitue également une des méthodes importantes pour se défaire de l’anxiété sociale.

Des masters class d’initiation à l’écriture, un cadre de rencontre et de réseautage entre les participants et des figures féminines africaines, des conférences animées par des écrivaines sur leurs œuvres, des récitals littéraires et des donations de livres sont entre autres les activités prévues au cours de cette 2nde édition.

Lire aussi: « Conférer aux filles une posture de confiance pour dire NON » , Fatoumata Kane Ki-Zerbo – Mousso News

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Les participantes en séance de danse sous la conduite de Safoura Kaboré

Résidence littéraire, un projet d’écriture pour des auteures

Dans le cadre de la Résidence littéraire 2024, un espace de création est offert aux écrivaines du continent, du Nord au Sud. A cet effet, deux auteures ont été lauréates pour cette seconde édition. Il s’agit de Benoite Manuela Ndzana Ndzana et de Mouhiba Chaker.

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Benoite Manuela Ndzana Ndzana, lauréate de la Résidence littéraire Lakalita 2024

Benoite Manuela Ndzana Ndzana, auteure camerounaise est lauréate grâce à son projet d’écriture en langue betié ‘’A Nkul Kass-Kass : Lè-mai, dialogue poétique sur la rive Ekang’’. Cet intitulé est un récit qui met mis en avant l’histoire commune d’une jeune poétesse et celle d’une célèbre conteuse camerounaise. Faire découvrir l’Afrique notamment la culture camerounaise et ses mysticismes est l’objectif recherché par la jeune écrivaine qui va séjourner pendant un mois au Burkina notamment à Ouagadougou afin d’améliorer sa plume.

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Mouhiba Chaker, la lauréate du prix spéciale 2024

Mouhiba Chaker quant à elle, est la lauréate du prix spéciale 2024 grâce à la qualité de son manuscrit intitulé « Non, on ne tue pas les femmes voilées ».

Annick HIEN/MoussoNews

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