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Rupture collective : Un moment de communion entre chrétiens et musulmans
Près d’un millier de fidèles musulmans, chrétiens et coutumiers ont communié et prié pour le retour de la paix et le renforcement des liens sociaux au Burkina Faso. Placée sous le thème : « Nous sommes tous Burkinabè avant d’être Chrétiens et musulmans », l’activité a été un moment de partage et de convivialité entre les fidèles croyants. La deuxième édition a eu lieu le vendredi 22 mars 2024 à Ouagadougou.
Hommes, femmes, jeunes et enfants chrétiens, musulmans et coutumiers ont tous répondu à l’appel du comité d’organisation de cette initiative commune.
Au-delà du partage d’un repas, cette rencontre a été l’occasion pour eux de prier pour le retour de la paix et le renforcement des liens sociaux au Burkina Faso.
A en croire Moumouni Koudougou, président du comité d’organisation cette initiative a pour but de promouvoir le vivre-ensemble et la tolérance religieuse entre les fils et filles du Burkina Faso. « L’objectif que nous recherchons c’est un vivre-ensemble fraternel et aussi amical. Et aussi montrer que chacun de nous doit aimer son prochain, l’aider et être solidaire en tant que Burkinabè parce que chrétiens ou musulmans, nous sommes d’abord Burkinabè », fait-il savoir.
Née sur les réseaux sociaux et de façon spontanée, l’idée de cette activité a été bien accueillie sur le Meta et a connue la participation de plusieurs bonnes volontés pour une pleine réussite. « Tout ce que vous voyez ici, rien n’a été acheté. Il y a une chaîne de solidarité qui a vu le jour. Les partenaires se sont enchaînés. Certains ont envoyé des galettes, d’autres de la boisson, de la nourriture, de l’eau et ainsi de suite. Les jeunes aussi se sont engagés de façon bénévole et volontaire pour prendre part à l’organisation. Tout ça au nom du vivre-ensemble au Burkina Faso », a-t-il expliqué.
La présence des différentes communautés religieuses a été remarquables. Toutes ont apprécié cette initiative qui selon elles témoigne de la cohésion sociale et du vivre-ensemble de ce pays.
Pour Wendyam Léonie Kaboré, fidèle chrétienne, cette activité prouve qu’au pays des Hommes intègres, il y a déjà la cohésion sociale et l’entente inter-religieuse. « C’est un plaisir pour moi d’avoir pris part à cette activité qui vise à rassembler les fils et filles de ce pays dans lequel il existe déjà une cohésion sociale et une entente inter-religieuse », dit-elle en félicitant le comité d’organisation pour cette belle initiative.
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Quant à Abdoul Aziz Sawadogo, étudiant en communication et fidèle musulman cette activité est a saluée et à encourager et vise à unir les Burkinabè et permet de cultiver plus de solidarité. « Nous sommes Burkinabè avant d’être musulman et chrétien. Nous devons être solidaires entre nous et envoyer des messages de paix, de solidarité, du vivre-ensemble et de cohésion sociale », indique-t-il.
Tous sont repartis satisfaits avec le sentiment d’un devoir accompli tout en espérant plus de contributions et de participations pour la troisième édition.
Mireille Sandrine Bado/MoussoNews
