SNC 2024 : Des acteurs culturels renforcent leur compétence en entreprenariat culturel

L’institut Korès des arts et du métiers (IKAM) en partenariat avec la Semaine nationale de la Culture (SNC) organise une formation en entreprenariat culturel au profit des acteurs du monde culturel. Du 29 avril au 1er mai 2024, ces apprenants vont renforcer leur connaissance en administration et en création artistique.

La formation en entreprenariat culturel au profit des acteurs culturel est une innovation de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture, édition 2024. Elle est aussi un besoin réel selon Issouf Balima, administrateur et représentant de IKAM Burkina. « Le besoin en renforcement de capacités est une réelle préoccupation dans le secteur de la culture », rappelle M. Balima. D’où l’introduction de cette formation en marge de la SNC en vue de capaciter les acteurs du domaine tant au niveau administratif que créatif.

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Issouf Balima et Brama Diarra, formateurs

L’appel à candidature a enregistré une soixantaine de candidats et ce sont 25 qui ont été retenus. De managers à promoteurs culturels, journalistes et acteurs du cinéma les profils sont variés. Pendant 72h, ils apprendront l’entreprenariat culturel Maaya, un concept entrepreneurial initié et développé dans le cadre du festival du fleuve Niger en 2005. « C’est un modèle entrepreneurial qui met au-devant la communauté à savoir structurer son organisation, son entreprise…et faire en sorte les membres de l’entreprise puissent aussi servir la communauté et qu’en retour la communauté puisse aussi servir l’organisation en s’appropriant de ses activités », explique Brama Diarra, formateur et gérant de IKAM-Mali.

L’entrepreneuriat culturel Maaya au-delà de la dimension humanisme qu’il insère au niveau de la gestion, l’entreprise met un focus sur la recherche de profils dans le secteur artistique et culturel.

La gestion administrative, les niches de projets culturel, le marketing artistique, le relationnel sont entre autres points que les formateurs développent avec les apprenants. L’espoir est qu’ils se performent et soient des acteurs de terrain de la culture.

A l’endroit de la SNC, les responsables de IKAM recommandent une structuration de cette formation afin qu’elle soit pérenne pendant et après l’évènement. « Il faudra aussi créer des résidences pour les troupes et des cadres de formation pour les responsables de troupes », indique Issouf Balima.

Pour Denise Coulibaly, journaliste culturel, cette formation est d’une importance. « Pour mettre une entreprise culturelle en place il faut se donner une mission, une valeur, etc. Il faut savoir créer la demande lorsqu’il n’y a pas », détaille-t-elle.

MoussoNews

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