Bilharziose : Une campagne de traitement de 86 218 enfants dans le Ioba

Une campagne de traitement de masse pour l’élimination de la schistosomiase ou bilharziose est prévue sur toute l’étendue du territoire nationale exceptée la région des cascades. Elle se tient du 14 au 19 mai 2024 et prend en compte 86 218 enfants âgés de 5 à 14 ans de la province du Ioba rapporte l’Agence d’Information du Burkina (AIB).

La bilharziose demeure une réalité au Burkina Faso et dans la province du Ioba. Elle constitue un problème de santé publique.

Pour venir à bout de cette maladie, une rencontre de plaidoyer a été organisée pour susciter l’engagement des autorités et des leaders d’opinions.

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Selon Adama Soré, membre de l’équipe cadre du district sanitaire de Dano, la bilharziose est une maladie qui se manifeste surtout par la présence de sang dans les urines ou les selles. A long termes, elle peut entraîner le cancer de la vessie, des reins et génital chez la femme.

Elle se contracte à partir de l’eau polluée par le péril fécal et l’éjection des urines contaminées. Au contact de la population avec l’eau infestée, elle est transmise par inoculation transcutanée des larves du ver.

L’éradication de cette maladie passe nécessairement par le traitement de masse (TDM) à base du médicament en comprimé appelé praziquantel et l’interruption de la chaîne de transmission.

Cette campagne de traitement de masse à base du médicament concerne 42 districts sanitaires dans12 régions du Burkina Faso et a pour public cible les enfants de 5 à 14 ans.

Dans la région du Sud-Ouest, le taux de prévalence de cette dans le district sanitaire de Dano est de 33% et au moins 86 218 enfants de la province du Ioba vont recevoir les comprimés de praziquantel.

Le médecin chef du district (MCD) sanitaire de Dano, Dr Salam Mandé encourage les autorités administratives, religieuses et coutumières, les responsables des organisations de la société civile et les médias à s’engager pour l’atteinte des objectifs de la campagne de TDM contre la schistosomiase.

Pendant 6 jours, des séances d’information, d’éducation et de communication vont être organisées pour une meilleure prise de conscience du rôle de l’homme dans la transmission des schistosomiases.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews