Médias : Des journalistes apprennent le fact checking et la désinformation liés au genre
15 apprenant.e.s dont 12 femmes de médias ont renforcé leur connaissance sur le fact checking et la désinformation liée au genre. La formation s’est déroulée du 29 au 31 mai 2024 à Ouagadougou.
Atelier d’initiation en fact-checking en lien avec le genre, une initiative de Fasocheck en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel/Afrique de l’Ouest.
« Nous les avons familiarisés avec tous types de détection de fausses informations…pour qu’ils savent d’où elles viennent, qu’ils soient des barrières et que dans la pratique qu’ils puissent avoir des outils et techniques pour pouvoir les vérifier » a expliqué Dr Ousmane Paré, l’un des formateurs du fact checking et de la désinformation.
Environ 15 participant.e.s dont 12 femmes ont été formés dans la surveillance de l’information relative aux égalités de genres dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux…
Durant 3 jours, ils ont été initié aux différentes terminologies du fact checking, de la désinformation et du genre. « Les journalistes et communicateurs sont des relais et les plus concernés par ces termes de désinformations et autres… Nous initions des formations en fact cheking simplement mais cette fois-ci nous avons tenu à ajouter le genre. En fonction des connaissances partagées, de quelques petites séquences que j’ai suivies et a l’issus du questionnaire d’évaluations soumis aux participant.e.s, je peux dire que la formation a porté fruit » a indiqué Tiekoura Adama Ki, chargé de programme de la Fondation Hanns Seidel.
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La désinformation liée au genre, le fact-checking et leurs sources, le traitement des sujets, et la recherche des preuves sont entre autres les différents thèmes abordés tout au long de ces 3 jours de formation.
Rassemblant des journalistes et communicant.e.s, cette formation leur a permis de renforcer leur connaissance en termes de fausses informations. Cela leur a également permit de s’initier aux différents outils de vérificateurs de contenus : images, audio, vidéos…
« A l’issus de cette formation, nous souhaitons que ces bénéficiaires soient des barrières pour la circulation des fausses informations et que dans la pratique, ils puissent avoir des outils et techniques pour pouvoir vérifier et améliorer la qualité de ce qu’ils donnent comme infos » dit Ousmane Paré.
Annick HIEN/MoussoNews