8e TAC : un accord de coopération sur la mobilité des enfants
Les rideaux sont retombés sur le 8è Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) Burkina Faso-Côte d’Ivoire, mercredi 31 juillet. En marge des travaux, les deux pays se sont convenus sur un accord de coopération sur la mobilité des enfants et le phénomène trafic d’enfants.
Selon les estimations faites par de nombreux organismes, des millions d’enfants et de jeunes (filles et garçons de différents âges) sont souvent en mouvement, au sein de leur pays ou entre les pays. Afin de garantir pleinement le droit à la protection et le droit au développement de tous les enfants concernés par la mobilité, le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire se sont entendus pour mettre en place des dispositifs d’accompagnement protecteur des enfants. Il s’agira de renforcer les dispositifs nationaux de surveillance et de vigilance sur la traite et les pires formes de travail des enfants et de coopérer pour démanteler les réseaux de trafiquants, poursuivre et punir les auteurs et les complices. En outre les deux pays se sont également convenu de renforcer les textes législatifs et règlementaires pour les adapter au nouveau contexte. La partie burkinabé a été informée par la partie ivoirienne de l’élaboration par la Côte d’Ivoire d’un nouveau plan d’actions pour la période 2019- 2021.
Dans ce cadre, les parties s’engagent à élaborer et mettre en œuvre une procédure plus systématique de recherche parentale et de réinsertion des enfants victimes dans leurs familles d’origine. Elles doivent également poursuivre et condamner les auteurs de cas de traite. Puis enfin, à identifier les zones à risque de la traite des enfants dans chaque Etat pour élaborer une cartographie des interventions en vue de démanteler les réseaux de trafic d’enfants.