Santé : Pull for Progress sensibilise et forme sur la gestion des hémorragies

L’ONG Pull For Progress Burkina Faso, en collaboration avec l’Association des Etudiants en Médecine du Burkina Faso (AEM-BF) ont mené une campagne de sensibilisation et de formation sur l’arrêt de saignement dénommé ‘’Stop the Bleed’’. Ce projet qui a touché plusieurs couches de la population s’est achevé le mercredi 14 août 2024 à Ouagadougou.

‘’Stop the Bleed’’ ou l’arrêt de saignement est un projet développé par l’ONG Pull for Progress Burkina Faso. Il a pour objectif de former et de sensibiliser les populations sur les premiers secours et sur la gestion de l’hémorragie.

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Selon le Directeur exécutif de l’ONG, Docteur Moumini Niaoné il y a une nécessité de former et d’équiper les communautés à pouvoir gérer leur santé quel qu’en soit le domaine. « Le Burkina Faso fait face à l’une des crises les plus grave de son histoire et nous devons chacun apporter notre contribution. La nôtre est la santé par l’éducation, ce qui nous conduit vers les communautés pour créer cette opportunité afin que lorsque la situation se présente, elles sachent évaluer les risques et quels gestes adopter pour améliorer la survie de la victime », explique le directeur exécutif.

Accompagnée par l’Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso, cette campagne a allié théorie et pratique ; toute chose qui a renforcé les connaissances en premiers secours des participants.

En une année de mise en œuvre, environs 300 jeunes ont bénéficié de ce projet en tant que formateurs et ont à leur tour partagés leurs connaissances avec environ 3000 personnes. « Notre cible était le citoyen lambda mais nous avons commencé avec les étudiants en médecine qui sont pour nous des ressources humaines sous utilisées. En les formant on peut donc les envoyer en communautés pour être les relais de cette campagne », indique Docteur Niaoné.

Pour l’un des parrains Armel Flavien Kaboré, cette initiative qui forme les communautés est à encourager. « Le saignement est la première cause de décès de traumatisme et qui surviennent au cours de la première heure. Pouvoir former la population à arrêter l’hémorragie va contribuer à sauver de nombreuses vies. Lorsque les traumatismes surviennent les délais d’interventions sont souvent longs. Si les personnes proches sont formées elles pourront venir en aide à la victime », souligne-t-il.

Pour la représentante du ministre en charge de la Santé Nina Korsaga, la santé communautaire est l’une des stratégies utilisées par le ministère pour offrir des soins à toute la population. « Cette activité qui vise à former les communautés à pouvoir prendre en charge les blessures qui entraînent les saignements avant les soins hospitaliers est salué par le ministère », fait-elle savoir.

En perspective, le directeur exécutif souhaite entre autres continuer dans sa dynamique de formation et de sensibilisation sur la question. Aussi, de développer un curriculum imagé qui va permettre de tenir les formations en communauté avec des personnes qui ont un certain niveau d’alphabétisation.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews