Burkina : Béatrice Guigemdé, étoile montante de la mode

Béatrice Guiguemdé réalise aujourd’hui son rêve d’enfance – la mode-. A 27 ans elle a déjà à son actif plusieurs réalisations avec la fondation Slamazone de l’artiste slameuse Malika et bien d’autres. La jeune fille n’excelle cependant pas que dans la mode. A son arc- il y a aussi la décoration et l’art plastique. Rencontre !

 MN : Comment êtes-vous arrivée dans l’univers de la mode ?

BG :   Depuis toute petite j’aimais vraiment m’habiller de manière artistique. En grandissant les parents ont réalisé que j’accordais plus d’importance à la mode. Après mes études primaires, ils ont décidé de m’inscrire dans une école technique professionnelle. J’ai débuté par la coupe couture, suivit du stylisme. J’ai également eu des formations en décoration, en art plastique sur le plan national et international.

MN : D’où vous viennent vos inspirations ?

BG : Mon inspiration vient de trois choses, ma détermination, mon amour pour la mode et l’objectif d’aller toujours de l’avant dans tout ce que je fais.

MN : En plus d’être styliste, vous êtes dans le domaine de l’évènementiel et également formatrice en décoration, comment arrivez-vous à manager ces trois boulots ?

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Béatrice Djiguemdé

BG : J’arrive à m’organiser, j’ai des clients qui sont compréhensifs envers moi. Je départage mon temps par semaine, je m’organise sur mes heures. Je me fais comprendre par mes clients. Je les dis que j’ai d’autres engagements en dehors du métier de stylisme. Mes décorations sont reversées pour les week-ends, concernant l’évènementiel, j’organise mes rencontres en dehors de mes heures de stylisme et mes formations je les fais durant mes heures creuses

MN : Rencontrez-vous des difficultés ? Lesquelles ?

BG : Les difficultés, je les rencontre et c’est généralement le manque de financement dans mes projets. A cela s’ajoute le manque de matériels sur le plan professionnel et également l’incompréhension souvent de certains clients.

MN : Avez-vous des partenaires ?

BG : Les partenaires, j’en ai. Il s’agit de la fondation Slamazonne, l’école de formation ASMA et Grace Mode.

MN : Que proposez-vous à vos clients pour ces fêtes de fin d’années qui s’annoncent ?

BG : Pour ces fêtes de fin d’années, je propose à mes clients des modèles personnalisés que j’ai créé moi-même et biens d’autres. Nous avons innové cette année sur le plan stylisme et évènementiel pour accueillir nos clients pour ces fêtes de fin d’année.

MN : Un mot à l’endroit des femmes.

BG : A mes jeunes sœurs, je les dirai qu’il n’y a pas de réussite sans souffrance. Actuellement je ne suis pas à la hauteur. Je suis toujours une jeune fille et j’ai toujours la chance d’apprendre davantage, juste leur dire que dans la vie on ne finit jamais d’apprendre. Il faut toujours se battre, être déterminé et rêver grand.

Cheick Abass KOALA/ Stagiaire

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Un commentaire

  1. Salut, juste félicite Béatrice Guigemdé pour son abnégation et son intrepidité dans le travail, je la connais très bien, du courage à elle et bon vent à elle pour la suite. Que le Seigneur la protège.

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