25 novembre : Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes
Chaque 25 novembre, le monde se dresse pour dire “non aux violences faites aux femmes”. Depuis 1999, cette journée est consacrée à la sensibilisation et à la lutte contre ces violations des droits humains, qui demeurent les plus répandues et les moins signalées à travers le globe.
Ce lundi 25 novembre 2024, le monde célèbre la 25e journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Les chiffres alarmants témoignent de l’ampleur de ce fléau persistant depuis bien des lustres. Selon ONU Femmes, près d’une femme sur trois dans le monde (736 millions) a subi des violences physiques ou sexuelles. Les jeunes filles, tout aussi vulnérables, sont souvent les victimes silencieuses de ces abus. En 2023, un rapport révèle qu’au moins 51 100 femmes ont été assassinées par un partenaire intime ou un membre de leur famille, soit une femme tuée toutes les 10 minutes.
La date du 25 novembre trouve son origine dans l’histoire tragique des sœurs Mirabal “ Patria, Minerva et María Teresa”, militantes dominicaines assassinées en 1960.
Depuis 1981, celles et ceux qui défendent les droits des femmes à travers le monde organisaient chaque année, à la date du 25 novembre, une journée de lutte contre la violence sexiste à la mémoire des trois sœurs. C’est en 1999, que l’Assemblée générale des Nations Unies l’a officiellement proclamée Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, consolidant son importance à l’échelle mondiale.
Les violences faites aux femmes au Burkina Faso
Au Burkina Faso, les violences faites aux femmes revêtent diverses formes :
Des violences conjugales telles que les coups, les violences psychologiques, le viol conjugal, les féminicides… Il y’a aussi les violences sexuelles comme les agressions, le harcèlement et les exploitations. Les pratiques immorales, les mutilations génitales féminines et le mariages forcés sont des formes de violences que subissent les femmes au Burkina Faso.
Malgré les efforts déployés par le gouvernement et les organisations locales, comme l’ adoption de lois, les campagnes de sensibilisation et soutien aux victimes, ces violences restent une réalité ancrée dans la société.
Vers des solutions durables
Pour éradiquer ces pratiques, des actions concrètes et coordonnées sont indispensables. La mise en œuvre des stratégies nationales dotées de ressources suffisantes, l’amélioration et l’application strict des législations contre les violences de genre, la promotion des sensibilisations continues … restent des potentielles recours pour abolir les violences au Burkina Faso.
La Journée du 25 novembre rappelle que la lutte contre les violences faites aux femmes est l’affaire de tous. En brisant le silence et en engageant des actions durables, il est possible de bâtir une société plus égalitaire et respectueuse des droits de chacun.
Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews