Lutte contre les VBG : l’Université Libre du Burkina dorénavant engagée

Communities for Hope (C4Hope) a organisé un panel de sensibilisation le jeudi 5 décembre 2024, à l’Université Libre du Burkina. Cette rencontre d’échange entre dans le cadre des 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences basées sur le genre. Elle a réunis des experts, étudiants et organisations de défense des droits humains.

Des étudiants de l’Université Libre du Burkina sont désormais sensibilisés sur les VBG grâce à l’ONG Communities for Hope (C4Hope)

“Lutte contre les violences basées sur le genre dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire : rôle et place des hommes”, a été le thème sous lequel s’est déroulé les échangent de sensibilisation. Cette thématique a souligné la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes, en particulier les hommes, dans cette lutte pour l’égalité des sexes et la protection des droits des femmes.

L’objectif principal de cet événement a été de sensibiliser la jeune génération sur les violences basées sur le genre (VBG) notamment les étudiants tout en renforçant leur capacité à agir. Colette Paré, présidente de C4Hope, a rappelé l’importance de poursuivre ces actions de sensibilisation. Selon elle, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un combat sans relâche, qui doit continuer jusqu’à l’éradication totale de ces actes.

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Colette Paré, présidente de C4Hope.

“Nous devons être la lumière de nos familles et de notre entourage“, a souligné Fadiratou Yankiné, une étudiante de l’Université Libre du Burkina, qui a exprimé sa gratitude pour l’initiative. Elle a précisé que cet événement l’avait particulièrement marquée, lui permettant de mieux comprendre l’ampleur du problème et la nécessité d’un engagement personnel et collectif pour éradiquer ces violences.

Lire aussi: Lutte contre les VBG : L’AJLPD est fortement engagée – Mousso News

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Fadiratou Yankiné, une étudiante de l’Université Libre du Burkina.

Les experts ont tous souligné le rôle central des hommes dans cette lutte. Martin Nyanguya, intervenant pour l’IRC a rappelé que les hommes, souvent perçus comme les agresseurs, doivent être acteurs du changement. “Pour que les hommes s’engagent pleinement, il faut les informer sur les conséquences des violences basées sur le genre et multiplier les interactions qui les concernent“, a-t-il affirmé. Il a invité les étudiants à prendre des actions concrètes et à ne pas rester passifs face à cette problématique.

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Martin Nyanguya, membre de l’IRC

Communities for Hope (C4Hope) a réaffirmé son engagement en faveur de la promotion des droits humains, en ciblant spécifiquement les jeunes comme vecteurs de changement. En mettant l’accent sur la prévention, l’éducation et la prise en charge des victimes, C4Hope entend multiplier les actions sur le terrain et encourager une prise de conscience collective.

Oceanne DABONE (Stagiaire)/ MoussoNews

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