Mortalité maternelle: Près de 800 femmes dans le monde meurent par jour
287 000 décès maternels surviennent chaque année dans le monde soit près de 800 femmes par jour. Ils sont liés à la grossesse et à l’accouchement selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Pour une meilleure communication autour de ces mortalités maternelles, l’ONG Marie Stopes Internationale (MSI) Burkina initie annuellement une rencontre avec la presse. L’édition 7 de ce meeting s’est tenue ce vendredi 27 décembre 2024 à Ouagadougou.
Les mortalités maternelles sont dues à diverses causes médicales dont les saignements, les hémorragies, les infections, les tensions de la grossesse, les accouchements difficiles, les avortements.
Par an, 287 000 femmes meurent au quotidien soit près de 800 par jour dans le monde selon des statistique de l’OMS.
Pour réduire la mortalité maternelle dans le pays, la communication doit jouer un rôle clé selon Dr Boubacar Sawadogo, Représentant Résident pays de l’ONG MSI Burkina. De ses dires, dans le projet Plan national planification familiale, il est demandé à l’ONG MSI d’œuvrer à ce que la bonne information soit véhiculer aux populations. A cet effet, les médias sont les canaux qui s’illustrent le mieux pour cette sensibilisation ; c’est ainsi que chaque année, une rencontre est tenue avec des journalistes autour d’une thématique en lien avec la santé sexuelle et reproductive qui inclut la planification familiale.
Pour contribuer à réduire les décès liés à la mortalité maternelle ou à baisser le nombre total des grossesses, les reporters doivent selon Sibraogo Kiemtoré diffuser des informations précises, justes, accessibles sur la planification familiale et entre autres promouvoir l’éducation sexuelle…
Outre, la 7e édition de cette rencontre annuelle avec les journalistes est jumelée à la commémoration différée de la journée Mondiale de la Contraception. Au-delà de la responsabilité des médias, Sibraogo Kiemtoré interpelle celle des centres de santé pour de meilleures résolutions.
Il préconise le maintien de la gratuité des produits contraceptifs, la meilleure gestion des produits contraceptifs pour éviction des ruptures de stocks, des stratégies adaptées dans les zones à défit sécuritaire. « Souvent à Yalgado ou même dans certains centres, il y’a seulement la pilule contraceptive qui est disponible. Et ce manque d’une diversité de produits dure souvent…Mais, il y’a aussi des populations au Burkina qui rejettent le contraceptif. Il faut donc qu’on diffuse des informations justes, pour que les gens y adhèrent », indique Sibraogo Kiemtoré, membre de la Société des Gynécologues Obstétriciens de Burkina (SOGOB).
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L’initiative de l’ONG Marie Stopes Internationale Burkina (MSI) a commémoré en différée la journée Mondiale de la Contraception jumelé avec la 7e édition de la Rencontre annuelle avec des reporters revêt selon la Secrétaire Générale de la région du Centre Aïssita Angelina Traoré, représentante du gouverneur de la région du Centre, une importance particulière pour le ministère de la Santé et pour le MSI au Burkina. Elle souligne qu’à l’issue de cette rencontre, les journalistes doivent sensibiliser les populations sur les enjeux de la planification familiale et les Droits en santé Sexuels et Reproductifs (DSSR).
La 7e édition de la rencontre annuelle avec la presse a inclut également la présentation d’un des nouveaux locaux de MSI Burkina au centre. Il s’agit d’un centre de stratégie fixe pour permettre à la population de continuer de bénéficier des services de santé sexuel reproductive.
Annick HIEN/MoussoNews