Nabalüm dans une « Une si longue nuit » : Un film qui appelle à la résilience et l’espoir

Pour un coup d’essai, ça été un coup de maître pour Nabalüm d’incarner le rôle principal dans le film – Une si longue nuit- de la réalisatrice Delphine Yerbanga. L’artiste chanteuse burkinabè se découvre ainsi une nouvelle facette dans le cinéma. Le film est sélection au Fespaco 2025.

L’artiste Nabalüm qui s’est fait un nom dans le monde de la musique avec ses compositions sensibles et originales, franchit aujourd’hui un nouveau cap en explorant l’univers cinématographique. Pour son premier film, elle frappe fort en voyant son œuvre sélectionnée pour la 29è édition du FESPACO. A l’entendre, Nabalüm s’est aventurée dans le cinéma par un heureux hasard. Contactée par la réalisatrice Delphine Yerbanga et l’actrice Kady Traoré, qui étaient convaincues qu’elle pourrait incarner le rôle, Nabalüm a accepté de tenter l’expérience. « On m’a tout de suite proposé un des rôles principaux et je me suis dit pourquoi ne pas essayer ?«  » confie-t-elle.

Cette initiative impromptue l’a menée à incarner un personnage principal dans « Une si longue nuit », un film dramatique où une altercation de couple se transforme en attaque terroriste, plongeant les protagonistes dans une nuit de terreur. Pourtant, au-delà du drame, le film délivre un message d’espoir, porté par la résilience de ses personnages et l’espoir d’un lendemain meilleur.

Sélectionné pour le FESPACO, « Une si longue nuit » est une belle reconnaissance pour Nabalüm et l’ensemble de l’équipe du film. « C’est une magnifique nouvelle, une belle récompense pour tout le travail abattu », se réjouit l’artiste.

La jeune actrice, qui n’avait aucune expérience préalable dans le cinéma, se dit reconnaissante d’avoir été entourée de professionnels comme Lazare Minougou, Moïse Tiemtore et Abdoulaye Komboudri, qui l’ont soutenue tout au long du tournage. « J’ai été beaucoup chouchouté par la réalistrice Delphine Yerbanga. J’ai eu beaucoup de bienveillance. J’en suis très heureuse », dit-elle.

Malgré sa réussite, l’expérience n’a pas été aisé. Le tournage a été un véritable défi, notamment de la durée des journées et de la difficulté à rester immergée le personnage. « Il faut saluer les efforts des acteurs du cinéma. Ce n’est pas un métier facile. Il fallait être constamment dans le rôle, adapter ses émotions à chaque scène », explique-t-elle. Nabalum a surtout quitter sa zone de confort grâce au film et garde une expérience bien heureuse.

De la musique et du cinéma, pourquoi ?

A la question de savoir si l’artiste pourra faire carrière dans le cinéma. « C’est bien possible », répond-elle. En attendant, elle espère de bons retours du public et des professionnels du métier.

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« Je n’ai pas de projet dans le cinéma pour l’instant, mais si ça fait partie de mon chemin de vie, je n’y échapperai pas. Je reste ouverte à d’éventuelles projets ou opportunités », commente-t-elle. Elle nourrit l’espoir que son message d’espoir et de résilience atteigne le cœur du public.

Oceanne DABONE( Stagiaire)/ MoussoNews