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Burkina: Newton Ahmed Barry décrit un douloureux dimanche 13 mars
Ainsi vont les choses de la vie !
Un dimanche 13, douloureux !
Alors que nous sommes à nos calculs mapartiste à Ouagadougou !
Alors que des lieutenants colonels depuis leur villa nichée à la lisière de l’enclave Ouagadougou 2000, non loin de la mosquée Kanazoe où la station Petrofa, installent un puissant moyen de Flickage pour suivre et traquer les OSC et ceux qui critiquent le MPSR.
Alors que les mêmes par les mêmes méthodes avaient dévoyé la gouvernance de Zida et l’on conduit aux gouffres et à l’exil bannissement.
Ils se sont empressé s’agglutiner autour du MPSR, pour disent-ils vendre leur expérience. Sic !
Avec des fonds de souveraineté qu’ils peuvent dépenser sans justifier, ils achètent et organisent les bases sociales disent-ils d’un pouvoir des militaires qui devrait s’installer dans la durée.
Ils cumulent ou fabriquent des preuves contre toutes personnes qui pourrait entraver ce dessein.
Et si autant de moyens et de zèles avaient été mis au service de la sécurité du Burkina ?
Sans doute le car de « 2 NI », n’aurait pas heurté l’IED à hauteur de Tapargo sur la route de Dori.
Sans doute que les habitants de Namsiguia (route de Djibo) seraient encore chez eux dans leur précarité
Sans doute que le village Tougou, sur la route de Titao n’aurait pas été rayé de la carte,
Sans doute que Thiou ne serait pas la ville fantôme qu’elle est aujourd’hui
Sans doute Djibo…
Sans doute Pama….
Sans doute tant et tant de villes et villages depuis le 24 janvier….
Alors sauvons ce qui peut encore l’être. Ensuite, revenons régler les comptes à tous ceux qui s’opposent à la réalisation du bonheur du MPSR !
Quand la survie du pays est ainsi menacée, il faut savoir faire comme les communistes. Savoir hiérarchiser les contradictions. La principale, Aujourd’hui c’est faisons cause commune pour sauver ce pays !
C’est pourquoi il me semble et cela n’est en rien une acrimonie, que le talent d’un militaire ne s’exerce pas à ces choses qui relèvent de la police. Il doit s’exercer sur le front. Il doit s’exercer avec l’éthique reconnue à la noblesse des armes; le respect des droits humains. C’est en cela que le soldat se distingue du mercenaire.
Ce sont les officiers qui incarnent et inculquent ces valeurs aux soldats.
L’armée de Sangoulé Lamizana, de Thomas Sankara, pour ne citer que les plus emblématiques ne peut pas se cretiniser. Il faut que ces officiers à l’intelligence lumineuse mettent leur talent aux services du pays. Le reste viendra quand ils auront recouvré, dans la noblesse militaire, toutes les parcelles du territoire national actuellement souillé par ces hordes sans foi ni loi. Quand on s’attaque à de pauvres civils, sans défense, comme c’est le cas ce matin 13 mars à Tapargo, un autre palier a été franchi. Sûrement que dans la stratégie des terroristes il était programmé. C’est à la haute autorité de notre pays d’avoir la vélocité correspondante. Le pire dans une guerre, c’est d’être toujours en retard d’une évolution !
Allah aide, ceux qui s’aident !
NAB