
Production animale : de jeunes chercheurs mettent en place un réseau pour relever les défis

De jeunes chercheurs et étudiants en biologie et génétique animales, bénéficiaires des bourses de l’office allemand des échanges universitaires (DAAD) réfléchissent à la mise en place d’un réseau d’échanges. En atelier à Ouagadougou du 14 au 15 avril 2022, ces alumni du Bénin, du Togo, du Ghana, du Nigéria et du Burkina entendent améliorer la recherche et la production animale.
« Améliorer la recherche en biologie et génétique animales dans les pays de l’Afrique », c’est autour de ce thème que se tient le workshop des alumni de l’office allemand des échanges universitaires (DAAD). Durant 48h – du 14 au 15 avril 2022-, ils réfléchissent sur différents thématiques pour relever le défi dans la recherche en biologie et génétique animales. Ces bénéficiaires du DAAD, venus du Togo, du Bénin, du Ghana, du Nigéria et des différentes unités de recherches du Burkina ont divers profils de compétences. Ils sont étudiants, chercheurs en biologie et génétiques animales, statisticiens, communicants.
Le workshop des 14 et 15 avril est non seulement une aubaine de découverte et de connaissance, mais aussi, ajoute Aicha Edith Soara, bénéficiaire de DAAD, de mettre en place un réseau des alumni DAAD qui servira de cadre d’échanges intensifs et d’initiatives commune et cela par-delà les barrières disciplinaires et générationnelles.
Relever le défi de l’amélioration quantitative et qualitative des productions animales
Les populations des pays de l’Afrique sont passées de 139 millions d’habitants en 1980 à 301 millions en 2010, soit un taux d’augmentation annuel de 2,7%. Ces chiffres de la FAO et de la BAD datant de 2015 corroborent tout l’intérêt de réfléchir sur la production animale.

Par exemple, explique Aicha Edith Soara, la croissance démographique combinée à l’urbanisation accélérée et à l’évolution des modèles de consommation alimentaire en ville, ont provoqué une rapide évolution de la demande alimentaire en quantité et qualité. Les participants au workshop entendent ainsi apporter des réponses adéquates à ces défis auxquels les pays ouest africains sont confrontés. Mais, insiste Mme Soara, il faut connaitre les ressources, d’où l’intérêt de la mise en œuvre du réseau pour continuer les réflexions afin d’offrir une production animale de qualité et en quantité aux populations.
Charlotte Zongo et Dr Lambert Ouédraogo, tous deux bénéficiaires du programme ont facilité et encourager l’initiative. « C’est là une belle opportunité à saisir et à exploiter » ont-ils rappelés.
Bassératou KINDO