[ Tribune ] * Les journalistes : ces historiens du présent

Avec leur micro, leur plume, leur caméra, leur ordinateur, les hommes et femmes de médias informent au quotidien les citoyens. Ils interpellent les décideurs sur les défis sociaux. Ils critiquent pour un changement qualitatif. Ils mettent en lumière les revendications et les plaintes des différents corps socioprofessionnels.
Mais ils sont les grands oubliés dans leurs peines et malheurs.
Quand ça les concerne, silence radio. Silence radio, parfois même au sein du corps.
Le clivage, le musèlement, le mépris, le dénigrement, la démotivation, les conditions difficiles de travail (des journalistes sont payés à moins de 100 000F, aucune assurance santé).
Ces voix des sans voix sont inaudibles dans leur malheurs.
Ce beau métier se meurt. De nos jours, ils sont nombreux ces jeunes journalistes qui ne veulent pas atteindre 10 ans voir 05 ans dans une rédaction. Certaines rédactions n’ont plus de mémoires ( ressources humaines).
Chaque année, ou chaque deux années, une nouvelle équipe qui est plus tard désillusionnée.
La profession ne fait plus rêver, sous certains cieux.
Bassératou K.
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