APGNV-BF : pour une prise un compte du genre dans le processus de développement
L’Association pour la protection juridique et sociale du genre et de la non-violence au Burkina Faso APGNV-BF, est une structure à but non lucratif qui œuvre pour la prise en compte du genre dans le processus de développement et de la lutte contre l’extrémisme violent. Reconnue officiellement en septembre 2021, Me Joelle Arlette AGBECY, présidente de l’APGNV-BF nous en dit davantage.
Constituée de vingt (20) membres, l’APNGV-BF a pour vision de forger une nouvelle dynamique de développement économique au Burkina Faso. Elle est sur la base d’impliquer les populations avec lesquelles elle travaille. La médiation de proximité est la principale stratégie adoptée par l’association mais aussi des sensibilisations auprès des populations sur la question du genre.
« La stigmatisation, la discrimination, le repli identitaire sont des fléaux qui minent le Burkina Faso et dont nous constatons amèrement. C’est une des raisons pour lesquelles nous menons les sensibilisations sur le genre aux populations à travers des théâtre fora, la médiation de proximité et plusieurs autres activités dans ce sens », explique Me Joelle. L’objectif étant également, d’impliquer la jeunesse burkinabè au maintien de la paix sociale à travers la lutte contre l’incivisme et le repli identitaire.
PROJETS/ FORMATIONS
Le projet de concertation et de réconciliation ; l’assistance juridique aux femmes et aux filles déplacées internes victimes de violences sexuelles et conjugales sont des projets initiés par l’association. Dans ce sens, une clinique juridique a été mise en place constituée par deux personnes spécialistes en droit dont la présidente Me Joelle Arlette AGBECY et le Dr Joachim GRUBER, vice-président.
En dehors des projets, l’APNGV-BF organise des formations au profit des jeunes filles et des femmes et parfois avec des hommes. La transformation de produits locaux, la pâtisserie, la savonnerie, sont des opportunités de formations offertes par l’association.
DIFFICULTES
« La principale difficulté dont l’APNGV-BF fait face est le manque de logistique. Nous avons des problèmes d’engins adéquats pour nous rendre surtout dans les zones lors des sensibilisations », déplore la présidente. A cela s’ajoute le manque de moyens financiers. L’association fonctionne sur fonds propre.
Rachel Bicaba/ Mousso News