
Agri’Kids : un camp qui forme et qui transforme

Camp agri’kids 2022 est clos sur une grande satisfaction des parents d’enfants. Parmi eux Maman Julia qui se séparait pour la première fois de ses deux enfants pendant une semaine. « Ma fille de 6 ans refusait de manger à la maison. Elle ne boit que du lait. Mais je vois qu’elle mange à ce camp avec joie et appétit », s’est réjoui la jeune maman à la clôture du camp, ce dimanche 31 juillet à l’espace Fly.
Une semaine à apprendre les bases de l’agriculture, de l’élevage, la cuisine. De la pratique à la théorie, la quarantaine d’enfants inscrits au camp – AgriKids- de l’espace Fly sont outillés. A ces apprentissages se sont ajoutées des séances de renforcement du leadership, la présentation d’un module sur les dangers des réseaux sociaux. Les ‘’campeurs’’ se sont également amusés à l’équitation, aux randonnés, la natation, à des contes autour des feux de bois. « Ils ont appris la coiffure, la confection des tenus, le maquillage artistiques » indique Adèle Madiéga, promotrice de l’espace Fly.
Couper le cordon ombilical et renforcer les liens sociaux
Au camp – AgriKids- les enfants apprennent à être autonome et cultiver un esprit de partage, de cohésion sociale et s’inculquer des valeurs humaines. « Il faut que nous parents apprennent à couper le cordon pour amener les enfants à comprendre certaines réalités de la vie. Lorsque les enfants arrivent sur le camp, ils apprennent beaucoup l’un de l’autre », témoigne Adèle Madiéga. Maman Julia visiblement satisfaite le confirme. « C’est la première fois que je me sépare de mes enfants pendant une semaine. C’était dur, mais je vois qu’ils se sont bien intégrés », constate-t-elle. Elle est particulièrement réjouie de voir sa petite fille de 6 ans manger avec appétit. « A la maison, elle ne prend que du lait. Il est difficile de lui faire à manger », explique-t-elle.
Exporter AgriKids hors du Burkina
La promotrice de l’Espace Fly souhaite innover le camp avec l’instauration d’un module sur l’agriculture moderne. « L’agriculture se développe de jour en jour, et l’idée est de voir comment ils peuvent réfléchir à des innovations adaptées à nos besoins de production et de transformation », explique Adèle qui espère également exporter Agrikids hors du Burkina pour davantage renforcer le brassage culturel.
Bassératou KINDO