CBDDH : des femmes outillées sur les techniques de documentation des violations des droits humains

Des femmes outillées sur les techniques de documents sur les violations des droits humains. L’initiative est de la coalition Burkinabè des défenseurs des droits humains (CBDDH) dans le cadre de la campagne de lutte contre les violences à travers le projet – Action des femmes engagées pour le respect des droits humains au Burkina. Le lancement officiel a eu lieu, ce jeudi 4 aout 2022 à Ouagadougou.

Renforcer les capacités des femmes défenseurs en techniques de documentation des violations des droits humains est l’objectif principal du projet « Actions des femmes engagées pour le respect des droits humains au Burkina Faso ». Au total 50 défenseurs venus de six régions du Burkina Faso dont le Centre, le Centre-Nord, le Nord, l’Est et le Centre-Ouest étaient présentes à la cérémonie du lancement officielle le jeudi 4 aout 2022. Il a été suivi d’une formation de renforcements de capacités. Les participantes sont issues chacune d’une association faisant partie de la CBDDH.  « La CBDDH étant une faitière d’associations, les femmes ici présentes viennent chacune d’une association », rappelle Florence Ouattara, coordonnatrice nationale de la CBDDH.

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Accélérer la lutte contre les violences humaines

Le constat est clair que les droits humains sont d’une manière ou d’une autre violés, partout dans le monde et particulièrement les droits des femmes. Cette session d’outillage en techniques de documentation est pour les organisateurs un pas vers l’avant dans la lutte contre ces violations. « … De nos jours, les violations des droits humains et en particulier les violences basées sur le genre se sont accrues. Cette session de formation à l’endroit des femmes défenseurs des droits humains est fondée car elle permettra d’outiller ces femmes venues de différentes régions pour qu’à leur tour, elles soient des relais rigoureux auprès de leurs populations », explique Inoussa Gondé, chargé d’études au ministère du genre et de la famille. Il reste convaincu : « que toutes les femmes du Burkina ont besoin d’être outillées sur les techniques de documentations. La situation actuelle du Burkina est aussi la conséquence de la non implication des femmes dans les sphères de décisions ». Cette session, espère les organisateurs, va permettre aux femmes de comprendre le respect et l’effectivité des textes sur les droits humains au Burkina et dans le monde.

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Les attentes de cette session sont énormes, rappelle le représentant du ministère en charge du genre et de la famille. « Nous espérons que les apprenants soient bien outillés afin d’êtres capables de multiplier ces connaissances. Autant que nous sommes, nous avons besoin d’être outillés sur les violations des droits humains », souhaite M. Gondé Inoussa, représentant le ministère du genre.

Rachel Bicaba/ Mousso News

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