Les aventures dolorifiques de NOORIA

 Je déteste aimer!

Ce matin encore, elle était triste car la nuit dernière, elle a vécu ou subit un dilemme. Elle a su la vérité visible qu’elle refusait de voir, parce que cette nuit-là, ils ont eu à parler, à discuter et à causer de leur relation sentimentale.

A son réveil, son visage représentait la déception; sur sa face n,importe qui pouvait lire la souffrance et la désolation qu’elle vivait. Juste le croisement de nos regards m’a fait peur car ma confidente était découragée de la vie et déçue de son existence. Comment faire pour l’ aborder, que faire pour la soulager du poids de son chagrin?

Nooria était blessée. Ainsi il nous fallait une solution utile qui la soulagera aujourd’hui et lui éviterait certaines souffrances plus atroces que celles-ci. Ne dit-on pas que notre mal se dissipe un peu lorsqu’on en parle?

Mais pas à n’importe qui, une personne qui sait et qui sait et qui connait le poids d’un amour perdu. Je dois trouver une arme qui soulagera ma Noori pour qu’elle ne se sente plus inutile. Je la sentais absente dans tout ce que nous faisons d’habitude de façon active. Son âme est meurtrie par la douleur et son amour est confus par la trahison.

Elle a passé cette matinée dans le doute, dans l’angoisse. Son cœur a saigné et je l’ai vu. Après la deuxième prière de la journée, je l’ai senti peu libéré.

Car elle m’a dit ceci : « qu’Allah éloigne de nous toute personne de volonté empoisonnée. Qu’il rende aveugle, sourd muet et lépreux toute personne voulant porter atteinte à notre dignité, notre bonne foi ».

Dieu exauce nos bons vœux lui dis-je. De là, elle s’est sentie légèrement soulagée et anticipée. Avant de dire son tout premier mot elle fondit en larmes chaudes et bouillantes. Je ne pouvais me retenir dans la mesure où Nooria et moi vivons les même émotion et sensations.

Mais cette fois je devrais m’abstenir pour qu’elle ait le courage de me dire ce qui lui arrive. Car nous sommes et resterons des amies à vie.

Alors; je lui dis vas-y, libère toi de cette grande douleur en laissant couler cette grosse goutte de larme. Et nous éclatâmes de rire. Maintenant nous voici dans le champ d’amour de ma confidente.

Elle commença : « tu sais que l’amour est le seul sentiment lorsqu’il se transforme en haine rend inutile tous les autres». Oui fut ma réaction. Et je surenchéris, j’ai été victime d’un faux amour qui m’a amené à un certain moment à croire que dans ce monde les hommes, tous les garçons sont des diablotins chez qui le père diable pourrait apprendre des leçons pour atteindre le paroxysme de la méchanceté.

Alors je te prête l’oreille attentive. Que t’a-t-il fait de plus?

Djeneba Naon

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