Yerelon+ : pour la réduction du VIH/Sida et les IST des travailleuses de sexe

L’association Yerelon+ a organisé ce mercredi 21 septembre 2022 une rencontre d’échange avec les femmes juristes et la société civile de la ville de Ouagadougou. Lors de cette rencontre il était questions de présenter l’association yerelon+ et d’échanger sur les thématiques en lien avec les droits humains, les violences basées sur genres et le VIH.

Yerelon+ est une association qui intervient dans le domaine du VIH/Sida et les autres IST, la santé sexuelles et reproductive, les droits humains, droits des minorités et les violences basées sur le genre.  Elle est reconnue officiellement en 2013 et opère pour le moment à Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

L’association vise la réduction des violences physiques et psychologiques, les risques de toutes nouvelles infections aux IST et VIH auprès des travailleuses de sexe (TS) en garantissant leurs droits juridiques et leurs réinsertion socio professionnelles.

Yerelon+ : pour la réduction du VIH/Sida et les IST des travailleuses de sexe 2

Pour y parvenir elle se fixe pour mission de contribuer à l’amélioration de l’état sanitaire, psychologique, économique et professionnelle des populations clés particulièrement des TS et dans un environnement moins hostile. Elle dispose par ailleurs de deux cliniques à Ouaga et une à Bobo avec des activités spécifiques   pour la prise en charge des TS et de leurs partenaires ayant difficilement accès aux soins de santé dans les services publics.

Afin de mener à bien leur lutte, Yerelon+ a circonscrit son champ d’action en délimitant son public cible. Ses cibles primaires se composent des travailleuses de sexe et des populations prioritaires c’est-à-dire les clients, partenaires et enfants de TS. Les femmes, les jeunes filles et adolescentes et personnes vivantes avec le VIH constituent ses cibles secondaires.

Avec à sa tête Djeneba Ouédraogo/ Drabo, l’association mène entre autres des activités de dépistage du VIH, des rencontres de proximité, la distribution de condoms et de gels lubrifiants, des activités de plaidoyer auprès des forces de l’ordre, des autorités coutumières à l’égard des violences faites aux TS.

Les droits humains, droit à la santé et la création d’un environnement favorables pour la prévention du VIH chez les TS, face aux VGB.

Adama Lingani médecin à la clinique Yerelon + rappelle que les droits humains sont des avantages reconnus à tout êtres humains. Les caractéristiques des droits humains sont sans distinction d’âge, d’ethnie, de couleur de religion, de nationalité, d’orientation sexuelle car ils sont propres et inhérents à la personne humaine et concourent tous à son bien être moral, physique, économique, social, culturel…et qui porte des caractéristiques Universels, Inaliénables, Indissociables, Interdépendants et Inhérents.

Les services de santé, sociaux, de la police et de justice doivent au minimum garantir les droits, la sécurité et le bien-être de toute femme ou de toute fille victime de violence basée sur le genre. « Tous ses services doivent intervenir chacun dans leur domaine face à la violence à l’égard des femmes et des filles, tel que soutenir le bien être général et l’autonomisation d’une population spécifique de la société, faire respecter et appliquer les lois de l’état et administrer les sanctions imposées en cas d’infractions à la loi, améliorer la santé de la reproduction que ses personnes desservent » souligne Adama Lingani.

Mariam LINGANE/Stagiaire

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