A’DIAA : «Il faut labéliser cette marque de tomate made in Burkina», Harouna Kaboré

Harouna Kaboré, ancien ministre de l’Industrie, plaide pour la labellisation de « A’DIAA », la nouvelle marque de tomate concentrée produite à Bobo-Dioulasso. Ses propos s’inscrivent dans une dynamique de valorisation des matières premières locales et d’affirmation de l’indépendance économique du Burkina Faso.

Harouna Kaboré, ancien ministre de l’Industrie et acteur clé de la labellisation du Faso Dan Fani et le beurre de karité, a exhorté à labelliser la tomate concentrée « A’DIAA ». Dans un message publié sur sa page Facebook le lundi 2 décembre 2024, il a salué l’installation d’une usine de transformation de tomates à Bobo-Dioulasso, une première pour le pays.

« C’est une excellente nouvelle de voir une usine de transformation de tomate émerger au Burkina Faso, précisément à Bobo-Dioulasso, la capitale économique », a-t-il écrit.

A’DIAA : «Il faut labéliser cette marque de tomate made in Burkina», Harouna Kaboré 2
Harouna Kaboré, ancien ministre de l’Industrie

Inaugurée le 30 novembre 2024 par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, l’usine a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomates fraîches par jour, permettant de produire 800 kilogrammes de produits finis par heure. Réalisée à un coût de 7,5 milliards de FCFA, l’infrastructure a été financée majoritairement grâce à des cotisations populaires et est désormais gérée par la Société burkinabè de tomates (SOBTO).

Lire aussi: https://www.moussonews.com/poursuivons-donc-notre-marche-vers-un-burkina-faso-souverain-fier-et-prospere-capitaine-ibrahim-traore/

Pour Harouna Kaboré, la labellisation de « A’DIAA » va renforcer sa compétitivité sur les marchés régional et international, tout en illustrant le potentiel du Burkina Faso à transformer ses ressources agricoles en produits finis de qualité.

 « C’est en multipliant ce type d’initiatives que le Burkina Faso consolidera son indépendance économique et son rôle sur les marchés régionaux et internationaux », a-t-il déclaré.

L’ancien ministre a également appelé les Burkinabè à s’engager dans un « réarmement industriel » basé sur la transformation locale des matières premières, condition essentielle pour un développement durable et endogène.

Source : AIB

Résumé de Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *