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Arbinda : le massacre des femmes plus qu’interpellateur
Sans nul doute pour beaucoup de burkinabè, la fête de Noël n’a pas été comme prévue. Il ne restait plus qu’à régler quelques petits détails logistiques pour le concert gratuit qu’un citoyen organisait pour les enfants déplacés internes quand il eu l’information sur l’attaque d’Arbinda et son lourd bilan meurtrier. C’est sidéré par cette triste nouvelle qu’il se demandait s’il fallait réaliser ce concert et quelque minutes plus tard le décret du deuil national de 48h tomba, confirmant ainsi l’issue des choses.
Urgence de vaincre sans faire de victimes
Comment ne pas s’émouvoir face a un si triste bilan : plus de 40 disparus, en majorité des femmes. Des femmes qui vaquaient tranquillement a leurs activités quotidiennes. On peut facilement les imaginer balayer leurs cours, écraser le grain, en route pour chercher de l’eau ou cuisinant quand les forces des ténèbres se sont subitement abattues sur elles. Elles sont tombées sous les armes assassines alors qu’elles ne cherchaient qu’à prendre soin d’un mari, un enfant, un frère ou simplement… leur prochain.
Tout porte à croire que les assaillants avaient pour but de faire en sorte que les Burkinabè vivent les fêtes de fin d’année les plus tristes de leur histoire. Ils ont payé les frais d’un dessein aussi machiavélique en subissant plus de pertes que nous et en battant retraite. Les Forces de Défense et de Sécurité sont a féliciter pour avoir fait preuve de vaillance en repoussant courageusement l’ennemi. Aujourd’hui il y a espoir a tous les niveau de la société que si nous continuons sur cette même lancée. Nous en finirons avec ce fléau. Cela ne saurait durer si tirons des leçons afin de résister, vaincre et parallèlement trouver des voies et moyens pour éviter que les plus vulnérables comme les femmes et les enfants ne soient touchés.
Cheik Abdoul Kader RABO
Stagiaire