Attaque de Solhan: ” des femmes indiquaient des concessions aux assaillants”
Au sortir du Conseil des ministres du mercredi 23 juin 2021, devant les journalistes, Ousseni Tamboura, le porte-parole du gouvernement a regretté la divulgation, dit-il, de « fausses informations » après la tuerie de 11 policiers sur l’axe Barsalogho-Foubé, le 21 juin 2021.
Des informations distillées sur les réseaux sociaux faisaient cas de la mutilation des corps des policiers tués le lundi 21 juin 2021. A écouter le ministre de la communication, Ousseni Tamboura, « il n’en est rien ». Par ailleurs, il a précisé que les policiers étaient « armés » pour répondre également à certaines rumeurs.
Au cours de son point de presse, le ministre de la communication a confirmé la mort de 11 policiers et informé que deux autres éléments des forces de sécurité sont tombés. Ils faisaient partie des équipes parties pour les ratissages après les évènements de l’axe Barsalogho-Foubé. « Ils sont tombés sur un engin explosif », a-t-il précisé.
Solhan
Ousseni Tamboura est également revenu sur le drame de Solhan (Région du Sahel). Faut-il le rappeler, 132 civils avaient été tués dans la nuit du 4 au 5 juin 2021. A propos de ce drame, le ministre a informé que deux (02) suspects ont été arrêtés par les Forces armées nationales « quelques jours après l’attaque ».
« Les interrogatoires à Ouagadougou ont pu révéler que les assaillants étaient en majorité des enfants dont l’âge est compris entre 12 et 14 ans, que des femmes avaient aussi joué un rôle en indiquant des concessions », a fait savoir le porte-parole du gouvernement burkinabè.
En sus de ces informations, selon le ministre de la communication, les deux suspects ont laissé filer des noms en rapport avec le groupe qui a mené l’attaque de Solhan. Il s’agit d’un groupe affilié Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).