Attaque terroriste : les réseaux sociaux pourront-ils contribuer à la lutte ?
Elle a été annoncée en premier sur Facebook. Dans les inbox. Puis sur les fils d’actualité. ‘’ Qu’est-ce qui se passe Kwame N’Krumah ?’’ ‘’Des coups de feu sont entendus sur l’avenue principale de la capitale burkinabè’’ ‘’ Des coups de feu entendus sur KK, veuillez-vous mettre à l’abri’’… voilà ce qu’on pouvait lire sur les réseaux sociaux notamment Facebook. Il y a eu effectivement des tirs sur l’avenue. Est-ce une attaque terroriste ou un braquage à main armée ? 48heures après les Ouagalais n’ont toujours pas une version officielle de la situation. L’hypothèse d’une attaque terroriste est toutefois à écarter selon les informations officielles.
Présent sur les lieux, le ministre de la Sécurité Simon Compaoré est allé vérifier de visu ce qui se passait sur Kwame N’Krumah. La situation se serait clamée quelques heures après. Comment cela est-il arrivé ? C’est en effet sur les réseaux sociaux qu’on pouvait encore lire qu’une information faisant état de deux voleurs de motos qui a été pourchassés par un automobile. Un des voleurs a été atteint par balle. Des tirs qui ont alerté des policiers sur Kwame Krumah qui, à leur tour, ont tiré en l’air.
Toutes ces informations étaient diffusées via les réseaux sociaux jusqu’à ce que la situation revienne à la normale. Ces plateformes constituent, faut-il le dire, de véritable veilles citoyennes même si des dérives sont souvent constatées. Des publications parlant d’attaques terroristes étaient partagées par des internautes créant ainsi une psychose aux seins de la population. ‘’ Sauvez nous. Nous sommes dans un bâtiment attaqué par des terroristes sur kwamé N’Krumah’’ pouvait-on malheureusement lire sur un profil. Certes ! Le message de la gendarmerie publié sur sa page Facebook va davantage plus rassurer les citoyens.
Les réseaux sociaux pourront-ils donc contribuer à la lutte contre le terrorisme ?!