Rose Bitibaly Zerbo : Miss Littérature Afrique 2021 et grande ambassadrice de la lecture au Burkina Faso

Rose Bitibaly Zerbo, Miss Littérature Burkina Faso 2020 et Miss Littérature Afrique 2021, s’illustre comme une véritable ambassadrice de la lecture et de la culture au Burkina. Entre sa plume aiguisée, son engagement pour la paix et ses projets pour inculquer l’amour des livres aux jeunes générations, elle inspire par son parcours et ses ambitions.

Dès son plus jeune âge, Rose Bitibaly Zerbo s’est plongée dans l’univers des livres. « Le premier livre que J’ai découvert c’était ‘’ Les aventures d’Angile la tortue’’ parmi les documents de mon père. Cette première lecture m’a marquée et m’a ouvert les portes du plaisir de lire », confie-t-elle. Une passion qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’imaginait.

Avec un baccalauréat série D en poche, suivi d’un BTS/DTS en Marketing Gestion Commerciale et une licence en Marketing et Communication, Rose Bitibaly Zerbo a toujours trouvé le temps de nourrir son amour pour la littérature. Cet intérêt la poussera à tenter l’aventure Miss Littérature, une expérience qui a marqué un tournant dans sa vie.

Miss Littérature a été pour la lauréate, une occasion unique de communier avec d’autres passionnés de lecture, mais aussi un défi personnel. « Cette compétition m’a appris à concilier travail, études et loisirs tout en élargissant mes horizons littéraires », explique-t-elle.

Elle se décrit comme introvertie, mais la littérature a toujours été pour elle une “clé passe-partout” qui lui a fait sortir de sa zone de confort, découvrir le monde et apprendre. Aujourd’hui, elle valorise ce titre d’ambassadrice du livre comme une opportunité d’inciter les jeunes à s’intéresser à la lecture et à la connaissance.

Un engagement au service de la jeunesse

Convaincue que la littérature peut transformer la société burkinabè, Rose Bitibaly Zerbo s’investit pleinement dans la promotion du livre. « De nos jours nous avons des œuvres qui traitent de sujets relatifs à la santé, science, culture… L’attraction pour les livres devient une question de compétences et qui dit compétences dit développement. Nous avons besoin de jeunes friands de savoir et prêts à lire pour être l’homme de la situation de demain », affirme-t-elle.

Elle a concrétisé des projets de lecture dédiés aux jeunes et enfants, avec l’idée de créer une base solide pour éveiller leur intérêt pour la lecture. « J’ai une petite bibliothèque que je mets à la disposition de mon entourage, et je travaille aussi sur des contes que nous mettrons à la disposition des parents et élèves », confie-t-elle avec enthousiasme.

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Une figure inspirante et accessible

Au-delà de la littérature, Rose Bitibaly Zerbo cultive aussi une passion pour la musique, une autre forme d’expression qui lui permet de toucher des cœurs. Aujourd’hui, elle attribue ses exploits à sa détermination face aux défis et au soutien de ses proches qui lui ont appris à toujours viser l’excellence.

« Je ne sais pas si je dois dire que je n’ai pas eu de difficultés majeures en tant que femme ou peut-être que c’est parce que je n’y prête pas vraiment attention, mais mes parents m’ont toujours encouragé à donner le meilleur de moi-même et de me battre pour mes rêves donc les blocages et autres sont justes des étapes de plus », dit-elle.

Elle ne saurait conclure sans adresser un message à tous ceux qui veulent s’adonner à la lecture.  « A cette jeune fille qui souhaiterait être Miss Littérature je lui dirai de garder toujours son originalité et d’apprendre énormément sur le domaine du livre et mais surtout de lire », lance-t-elle.

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Aujourd’hui Rose Bitibaly Zerbo est auteure de deux œuvres dont ”Les Spectres de Ouidah”, parut en 2022 et ”Le fruit de nos erreurs” qui a vu le jour en 2023.

Pour Rose Bitibaly Zerbo, la littérature est bien plus qu’un art, c’est une passerelle vers un avenir meilleur. « Merci à tous les amoureux du livre. Ensemble, nous construirons une société où le savoir et la culture règnent en maîtres », conclut-elle, fidèle à son rôle d’ambassadrice du livre.

Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews