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Burkina : AJLPD contre le mariage d’enfant
Dans de nombreuses régions du monde, le mariage d’enfants reste une réalité privant des milliers de jeunes filles de leur enfance et de leur droit à l’éducation. Au cœur de cette lutte s’implique l’Association des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement (AJLPD), un groupe dynamique dirigé par Nadège Nitiema. Grâce à son engagement inébranlable, AJLPD a obtenu le soutien l’UNICEF pour renforcer ainsi ses efforts contre le mariage d’enfant au pays.
L’Association des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement (AJLPD) fondée il y’a 5 années, gagne peu à peu la notoriété en sensibilisant les communautés aux dangers du mariage précoce.
Présidée par Nadège Nitiema, AJLPD initie diverses activités dont l’éducation de la promotion de la jeune fille, les droits des enfants à travers le programme ‘’Ensemble pour zéro VBG à l’école’’. Selon la présidente Nadège Nitiema, ce programme vise à conscientiser les élèves, à leur communiquer les informations réelles dès le jeûne âge
L’une de ses activités principales est la sensibilisation dans les établissements. Programme de sensibilisation dans les écoles qui permet aux filles d’éviter le mariage d’enfant. Donner une information réellement à l’enfant, assistance à travers l’orientation. « « Nous nous présentons dans un établissement et nous leur faisons comprendre que nous sommes entièrement disponibles pour eux face un défis quelconque »
‘’Sentinelle pour l’enfance’’, un programme soutenu par l’ONG Voix de Femmes et l’UNICEF
AJPLD a lancé le programme ‘’Sentinelle pour l’enfance’’ dont l’impact a été encouragé par l’ONG Voix de Femmes à travers UNICEF .
Ce projet consiste à contribuer à la promotion des droits des enfants. Car dit la présidente pour une meilleure promotion de leurs droits dans la communauté, il faut absolument impliquer les jeunes. Alors, AJPLD a jugé nécessaire de former à Koudougou 20 personnes surnommées ‘’Brigadier’’ sur les thématiques en lien avec droits des enfants : Type de droit des enfants, différents mécanismes de prise en charge, les lois qui encadrent ces droits, etc.
Après leur formation, ces ‘’Brigadiers pour les droits des enfants’’ ont à leur tour mené des sensibilisations au profit des jeunes et de femmes dans leur communauté pour leur faire comprendre les droits des enfants. Ils ont réussi à sensibiliser une centaine de personnes sur les droits des enfants. « Il leur font comprendre qu’il existe maintenant des Brigadiers qui sont prêts à les accompagner face à d’éventuelles complications et contraintes liées à leur droit. Pour une meilleure contribution des droits des enfants dans la communauté, il faut aller avec les jeunes », détaille-elle.
De même, Nadège Nitiema certifie avoir formé de nombreuses personnes dont un prêtre qui a remarquable salué l’initiative ‘’Sentinelle pour l’enfance”. « Beaucoup ont témoigné avoir compris vraiment l’importance des droits de l’enfant. Un prête qui a bénéficié de notre formation a témoigné que ce programme a changé sa manière de dispensé ses cours au séminaire », manifeste-t-elle.
AJPLD travaille également en collaboration avec l’association des femmes juristes du Burkina Faso ,la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et bien d’autres structures…
‘’Sensibilisation pair à pair’’, une stratégie de sensibilisation sur le mariage d’enfant.
Au-delà de l’intervention des 20 Brigadiers pour les droits des enfants et des campagnes digitales, AJLPD a adopté la méthode de ‘’Sensibilisation pair à pair ’’ qui découle du programme Sentinelle pour l’enfance.
Cette méthode consiste à identifier des profils variés à des âges spécifiques pour toucher le maximum de personnes. Ensuite, ces profils repartent sensibiliser au sein de la famille et leur communauté.
Présidente de l’Association l ’Association des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement (AJLPD), Nadège Nitiema n’a qu’un rêve : Ouvrir un centre de prise en charge psycho-social pour permettre aux enfants et jeunes de se retrouver dans un cadre sûr, sain, pour se confier en toute quiétude pour des solutions idoines qui conviennent à leur réalité.
Annick HIEN/MoussoNews
