Burkina : AJLPD s’engage à lutter contre les violences basées sur le genre avec son plaidoyer pour la femme

Les violences basées sur le genre sont une préoccupation présente en matière de droits humains au Burkina mais son éradication reste difficile dû à plusieurs facteurs. Conscient de cette situation, l’Association des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement (AJLPD) a initié un projet dénommé « Plaidoyer pour la femme ». Cette rencontre s’est tenue du 07 au 09 décembre 2023 à Ouagadougou. Objectif : échanger et renforcer les capacités des jeunes sur le respect des droits humains et l’égalité des sexes.

Le plaidoyer pour la femme organisé par l’association des jeunes leaders pour la paix de faire des jeunes des acteurs de changement social pour mieux démystifier les violences basées sur le genre en période de crise sécuritaire enfin de faciliter son appropriation et l’intégration des principes de traitement au sein des communautés.

« Les VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE en période de crise sécuritaire, défis et perspectives » a été le thème retenu pour cette deuxième édition du plaidoyer pour la femme. Des jeunes venus de 6 régions du Burkina vont échanger autour de la thématique afin de formuler des recommandations pour mieux impacter leurs communautés respectives sur la question.

Selon Nadège Nikiema, présidente de l’AJLPD il est important d’apporter sa pierre aux actions du gouvernement afin de réduire les violences basées sur le genre. 

A l’en croire 20 jeunes issus des régions du centre, du centre-ouest, du centre-nord, l’Est, le Nord et des Hauts-bassins ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur les types de violences basées sur le genre et ont compris les mécanismes nécessaires pour y faire face.

Pour Éric Balima, Lieutenant de police, spécialiste en éducation social et paneliste les forces de défenses et de sécurité sont en avant-garde par rapport à la lutte contre les violences basées sur le genre. Il fait savoir que les FDS sont engagés dans la lutte. « Nos interventions s’inscrivent dans le principe des trois P à savoir la prévention, la protection et la poursuite pour venir à bout de ce phénomène », affirme-t-il.

Quant à Alida Da, présidente de la commission nationale des droits humains et marraine de cette activité il était plus que nécessaire pour elle de s’engager auprès de la jeunesse qui prend conscience qu’elle doit travailler elle-même à se protéger et à sensibiliser. « Avec cette pépinière de jeunes formée qui s’engage à sensibiliser, cela fait déjà des actions de prévention et ce projet mérite d’être accompagné pour un meilleur engagement dans les régions », dit-elle.

Des recommandations telles que les sensibilisations, les plaidoyers, mettre en œuvre des mécanismes de protection assez sûrs et efficaces pour protéger les survivantes de violences basées sur le genre.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews