
Burkina : Des festivals poussent comme des champignons

Ouagadougou ou plusieurs villes du Burkina sont devenus en quelques années, de véritables carrefours culturels. Chaque mois ou presque, un festival est organisé.
FESTIBRO Bobo, FESTICOM, FEMABO, Festival de la jeunesse, festival Garba, festival international des Cascades (FESTICAS), Festival des Scolaires de Diébougou (FESCOD), Festival Gaoua est doux, Festival Nayir-Reem, Festival Kafosi, festival des Mets locaux, des friandises, festival retour aux sources, festival afrobeat international, festival jazz Ouaga, festival du livre, du rire…La liste des évènement culturels est longue et semble s’allonger chaque mois ou année.
Une grande bâche dressée, une sono qui vrombit, des stands de mets locaux, des animations et une banderole colorée annonçant le énième festival. La ville de Ouagadougou à elle seule concentre la majorité de ces évènements. En un mois on constate environ une dizaine de festivals de tout genres confondus : musique, gastronomie, humour, jeunesse, slam, littérature, etc
Certains sont organisés avec peu de moyens mais beaucoup d’animations. D’autres financés par des partenaires cependant ont une identité quasi semblable à d’autres événements concurrents.
Cette diversité de festivals permet de valoriser différents aspects de la culture burkinabè que ce soit à travers la musique, le cinéma ,l’humour, les mets locaux, la danse…Cependant cette profusion de festivals bien qu’elle soit bénéfique pour la promotion de la culture du pays, peut également poser des défis liés entre autre à une surenchère évènementielle.
Annick HIEN/MoussoNews