Burkina : Femme d’Impact pour une contribution des jeunes femmes dans la bonne gouvernance et la gestion des conflits
L’association Femme d’impact a organisé un atelier d’échange sur la bonne gouvernance et la gestion des conflits. Cette rencontre a eu lieu le samedi 24 février 2024 à Ouagadougou et a pour objectif de favoriser la participation de la jeune femme dans ces sphères.
Promouvoir la participation des jeunes femmes dans la prévention et la résolution des conflits et favoriser leur implication dans la gouvernance endogène, tel est l’objectif de cet atelier d’impact initié par l’association Femme d’impact.
Organisé sous le thème « Jeune femme, rôle et place dans la gouvernance endogène et la gestion des conflits », ce cadre d’échange vise à permettre entre autres à des centaines de femmes d’être informées, d’apprendre sur la gouvernance endogène et toutes ses lois qui sont mises en place, de connaitre les mécanismes de gestion des conflits, de participer à tous les mécanismes de décision et de vulgariser la résolution 1325 du Conseil des Nations Unies.
Selon Annick Carine Bado, présidente de l’association Femme d’impact, la femme peut être actrice dans la gestion des conflits même si elle est parfois victime. « Dans un contexte de crise sécuritaire, plusieurs informations circulent. Après sondage, on s’est rendu compte que la plupart des femmes sont sous informées ou ne s’intéressent pas vraiment à l’information. Ce cadre d’échange va leur permettre de s’informer avec la bonne information et mener des réflexions sur cette thématique. C’est ainsi qu’elles vont apprendre sur la gouvernance endogène, la gestion des conflits, leur participation et leur rôle », explique-t-elle.
A en croire Ismaël Ouédraogo, directeur de Burkina Info et panéliste, la jeune femme qu’elle soit politiquement et socialement engagée ou pas doit connaitre sa place dans la société. « La jeunesse burkinabè doit occuper une place de choix dans les sphères de décisions. Les jeunes femmes, qu’elles soient engagées politiquement, socialement ou non doivent savoir qu’elles ont une place importante dans la société et tout cela a une base solide qu’on appelle ’’l’éducation à la citoyenneté’’ », dit-il.
Selon Izarat Ayoulou participante, cette session a été l’occasion pour elle de renforcer ses connaissances sur la thématique et d’avoir de solides arguments pour mieux manier l’information en période de crise et sensibiliser la jeune femme autour d’elle pour une meilleure implication. « Dans la gestion de crises, la femme a son rôle a jouer. Elle doit sensibiliser ses sœurs à lutter contre les fausses informations er à partager du contenu éducatif sur les réseaux sociaux », dit-elle.
Femme d’impact est une association qui regroupe plusieurs jeunes femmes engagées pour la promotion du leadership, de l’éducation et de l’autonomisation féminine.
CONGO Emmanuella Wend-Zoodo Heureuse/MoussoNews