Burkina : Les grands chantiers de 2024 du Président Ibrahim Traoré

L’intensification de la lutte contre le terrorisme à travers la mise en place des brigades de combat dénommé – brigade spéciale d’intervention rapide-, le retour des PDI et la sécurisation des localités, l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire, la promotion de la culture avec les langues locales et la lutte contre la corruption sont les grands chantiers annoncés par le chef de l’Etat, Ibrahim Traoré. C’était à l’occasion de son adresse à la Nation au nouvel an 2024.

Le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition est plus que convaincu de la nouvelle dynamique de développement endogène entamée au Burkina depuis septembre 2022. « Nous restons convaincus de notre trajectoire, de la ligne que nous avons adoptée », a-t-il dit. Des vœux de paix, de santé, il les a souhaités à l’ensemble des Burkinabè pour la nouvelle année 2024.  « Rendons grâce à Dieu qui nous a permis de voir ce jour qui marque la fin de l’année 2023. Prions également le bon Dieu pour ceux qui ont donné leur vie pour l’indépendance du Burkina Faso dans la reconquête de notre territoire ; que leurs âmes reposent en paix sur la terre libre du Burkina Faso », a-t-il ajouté.

Une nouvelle brigade pour intensifier la lutte contre le terrorisme

Reconnaissant envers le peuple Burkinabè qui a compris le sens du combat et la résilience à reconquérir le territoire national, le président a annoncé la création de la première brigade de combat dénommée, la Brigade spéciale d’intervention rapide.

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Elle regroupera les différents bataillons d’intervention rapide, un groupement de forces spéciales et un groupement spécifique. Le retour des PDI dans leurs localités et leur sécurisation est aussi inscrit dans les défis à relever en 2024 selon le président de la Transition.

L’initiative présidentielle pour un développement endogène

En 2024, l’Initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire et aussi l’Offensive agro-pastorale du ministère de l’agriculture sera renforcée. « La campagne sèche est en cours dans le cadre de ces deux initiatives pour que nous puissions, au cours de l’année 2024, atteindre sinon nous approcher de l’autosuffisance alimentaire », rappelle le Président. Un défi qu’il invite le peuple Burkinabè à s’approprier de ces initiatives pour des résultats probants et impactant. Avec l’APEC, Ibrahim Traoré d’espérer l’ouverture de plusieurs usines et le développement communautaire.

Les langues locales pour retrouver les valeurs culturelles

« Nous avons perdu notre culture, notre belle culture qui nous enseigne la paix, la solidarité, l’entraide. Nous avons perdu ces valeurs. Voilà pourquoi nous tenons à ce que la culture occupe une place importante dans notre combat », rappelle le Président. D’où l’officialisation des langues locales comme langues nationale et la création du conseil national des communautés.  « Ceci doit nous amener à revenir à nos racines, à nos traditions, à nos cultures pour pouvoir faire ressurgir ces valeurs de solidarité qui nous manquent beaucoup, ces valeurs de paix, de tolérance et d’entraide », commente-t-il.

La machine de la lutte contre la corruption activée

Le président de la Transition est on ne peut plus clair avec la corruption. Le phénomène, à l’en croire, à perduré en 2023. C’est pourquoi, en 2024, la machine de la lutte contre la corruption sera lancée. Pour cela, il a invité toutes ces institutions et structures qui œuvrent dans la lutte contre la corruption à redoubler d’efforts pour bannir ce phénomène de la société burkinabè.

Julie Jessica/ MoussoNews