Burkina : le nouveau ministre de la Sécurité s’engage à relever le défi de la sécurité
Nommé le 31 janvier dernier, Clément Sawadogo ministre de la Sécurité a pris fonction, jeudi 5 février à Ouagadougou. Conscient de l’ampleur de la mission à lui confier et qui n’est pas non plus impossible à l’entendre, il dit s’engager à relever le défi avec le soutien de tous les burkinabè. Simon Compaoré, ministre sortant – plusieurs fois décrié- il a confié que son départ n’est nullement une crise de confiance entre lui et le Premier ministre.
« Je sais que vous ne dormez pas. Je ne dormirai pas non plus. Je veillerai avec vous » telle est l’assurance qu’à donner le tout nouveau ministre de la Sécurité aux gendarmes, policiers et militaires déployés sur le terrain pour la sécurité des populations. L’insécurité va grandissant au Burkina selon le ministre qui affirme pour cela qu’il sera un ministre de la lutte contre l’insécurité. « Nous n’avons pas de grands moyens mais Thomas Sankara disait que la surabondance des moyens traduit l’incompétence des chefs car ceux qui remporte la guerre ne sont pas forcément ceux qui sont les plus friqués ».
- Sawadogo compte également sur le soutien de son prédécesseur fortement acclamé par ses collaborateurs lors de la passation de charge. Débout et micro en main comme à ses habitudes, Simon Compaoré s’est dit tout heureux de laisser ce portefeuille ministériel pour celui auprès de la Présidence. « Je suis tellement heureux que je ne sais pas quel mot utilisé pour l’exprimer », explique-t’il à l’assistance.
Simon est en effet heureux pour trois raisons : celles d’avoir travaillé en parfaite harmonie avec ses collaborateurs, d’avoir été toujours présent aux côtés des troupes et de savoir que celui qui le remplace est aussi un homme avertit des questions sécuritaires. « Malgré les difficultés perceptibles sur le visage des éléments sur le terrain, ils sont déterminés à poursuivre la lutte contre le terrorisme », confie Simon Compaoré qui avant la passation a tenu à se rendre à Djibo – dans la matinée- pour témoigner son soutien aux troupes. A-t-il donc rassuré son remplaçant de ce que les troupes sont conscients de la mission à eux confier et qu’ils seront toujours prêts à en découdre avec les forces du mal.
Bassératou KINDO