Burkina : Réduction du taux de prévalence de la contraception moderne  

Le taux de prévalence de la contraception moderne au Burkina Faso a chuté de 68 % à 61 % chez les femmes non mariées et sexuellement actives entre 2022 et 2024. Ces données ont été présentées par le projet PMA Burkina Faso à l’Université de Ouagadougou rapporte l’Agence d’information du Burkina.

Au Burkina Faso, le taux de prévalence de la contraception moderne (TPCm) a diminué. Pour les femmes non mariées et sexuellement actives, ce taux est passé de 68 % en 2022 à 61 % en 2024. Il a chuté de 31 % à 28 % chez celles en unions tandis que pour toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans, il est passé de 28 % à 25 %.

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Photo illustrative de contraceptions

À Ouagadougou, les femmes non mariées ont vu leur TPCm descendre de 67 % à 62 %, et celles en union de 40 % à 37 %. En milieu urbain, le taux a baissé de 41,5 % à 38,4 %, et en milieu rural, de 29,1 % à 25,5 %. Au niveau national, la diminution est passée de 31,2 % à 27,7 %.

La baisse observée pourrait être attribuée à l’insécurité, aux déplacements des populations, et aux difficultés d’organisation de la semaine nationale de la planification familiale.

Malgré cette baisse, Dr Georges Guiella considère la situation comme relativement sous contrôle. Les femmes en union privilégient les implants (46%), les injectables intra-musculaires (23%) et les injectables sous-cutanés (11%), tandis que celles non mariées optent principalement pour le condom masculin (53%), les injectables intra-musculaires (12%) et la pilule (4%).

Les besoins non satisfaits en planification familiale ont fortement diminué, de 32 % à 16 % entre décembre 2014 et février 2024. Cependant, 42 % des utilisatrices n’ont pas été informées des effets secondaires de leur méthode contraceptive, et 42 % affirment que la décision d’utiliser la contraception a été prise conjointement avec leur partenaire.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

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