Burkina : Une éducation de qualité pour 500 filles PDI et des internats

500 filles PDI et des internats vont bénéficier d’un projet de soutien éducatif et social. Initié par l’ONG Réseau Afrique Jeunesse et ses partenaires, il a été lancé le mardi 19 février 2025 à Ouagadougou.

500 filles PDI dans les écoles et internats de Kaya, Ouahigouya, Gaoua et Banfora vont améliorer leurs conditions de vie et d’apprentissage. Elles sont bénéficiaires d’un projet éducatif et social lancé par l’ONG Réseau Afrique jeunesse.

Ce projet résulte de tous défis lié à l’éducation que rencontrent les filles PDI depuis la crise sécuritaire et humanitaire survenu au Burkina.

Un projet, des activités novatrices

Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. De l’avis du coordonnateur du Réseau Afrique Jeunesse, Daniel Da HIEN, ces différentes activités se dérouleront sur des principes d’équité, de respect et de durabilité.

Entre autres, la rénovation des installations sanitaires dans les écoles accueillant les filles déplacées internes pour garantir un environnement hygiénique, la formation de jeunes filles sur la fabrication de serviette hygiénique réutilisables à partir de matériaux locaux, sur la gestion du stress, du temps, création d’un réseau de soutien des jeunes filles formées, des formations des filles sur l’utilisation des TIC et la vente en ligne pour lutter contre la pauvreté et les violences faites aux files et aux femmes (VFF)…

Le Représentant du Ministre en charge de l’Enseignement Secondaire, François Compaoré, remercie les parties prenantes de ce projet. Selon lui, cette initiative soutient les efforts du ministère de l’enseignement. De son avis, le projet offre aux filles PDI et pensionnaires d’internats, des conditions favorables à leur épanouissement scolaire et sociale.

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Le projet éducatif et social a bénéficié du financement de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et de la Culture (ICESCO) et de la Fondation Heydar Aliyed.

Selon le Chef du Secteur du Partenariat et de la Coopération Internationale de l’ICESCO, Anar Karimov ce projet éducatif et social répond aux défis que rencontrent de nombreuses jeunes filles déplacées internes et résidantes dans des internats. A l’entendre, ICESCO compte vivement sur les parties prenantes et sur le gouvernement pour mener à bien le projet. « L’éducation est un droit fondamental mais pour beaucoup de jeunes filles, il reste un privilège difficile d’accès pour des raison socio-économique te sécuritaires », rappelle-t-il. Car dit-il ‘’une fille éduquée est une actrice du changement pour sa famille, sa communauté et son pays’’.

L’ONG Réseau Afrique Jeunesse est l’une des premières organisations de jeunes au Burkina Faso. C’est un réseau d’information et de formation des jeunes créé en 1993. Il s’investit dans le renforcement des capacités des mouvement et associations de jeunesse.

Annick HIEN/MoussoNews