Cancer du sein : « Se faire dépister tôt, c’est se donner une chance de guérir »
En marge de la campagne Octobre Rose, dédiée à la sensibilisation au cancer du sein, une femme de 40 ans, résidant à Lubumbashi au Congo Kinshasa, partage son parcours de guérison. Détectée à un stade précoce, la maladie a pu être traitée à temps grâce à une prise en charge rapide.
Une habitante de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga a témoigné de son combat et de sa victoire contre le cancer du sein, lors d’un événement de la campagne Octobre Rose tenu le jeudi 31 octobre. Cette femme, qui préfère rester anonyme, se souvient de l’apparition des premiers signes inquiétants. « J’avais des douleurs atroces au niveau de mon sein droit. J’ai senti une boule qui augmentait de volume et devenait très dure », a-t-elle raconté.
Face à ces symptômes, elle décide de consulter un médecin, qui lui prescrit une série d’examens, parmi lesquels une échographie, une anapath, une mammographie et une micro-biopsie mammaire. Les résultats ne tardent pas : le cancer est détecté, mais au stade débutant, permettant une intervention chirurgicale rapide. Après l’opération, elle se remet avec succès et retrouve la santé. « Depuis, je me porte très bien », a-t-elle mentionnée.
Lire aussi: https://www.moussonews.com/octobre-rose-diverses-initiatives-locales-en-action-contre-le-cancer-du-sein/
Marquée par cette expérience, elle a tenu à inviter les femmes à se faire dépister dès les premiers signes. « Je conseille aux femmes qui ressentent des douleurs au niveau des seins de se faire dépister rapidement. Plus c’est fait tôt, plus on a de chances de guérir. », a-t-elle lancé. Son message, porteur d’espoir, a rappelé l’importance de la prévention pour réduire les impacts du cancer du sein.
Durant la campagne Octobre Rose, plusieurs structures de santé à Lubumbashi et dans tout le pays se sont mobilisées pour offrir des dépistages gratuits et sensibiliser le public. En s’unissant, les communautés et les organisations espèrent inciter plus de femmes à franchir le pas du dépistage, dans l’espoir de sauver des vies grâce à la détection précoce.
Diane SAWADOGO (Stagiaire)/ MoussoNews