Cohésion : Les FDS réunis autour du drapeau national
La montée des couleurs dans les différentes garnisons des camps militaires, instaurée comme une tradition a eu lieu à ce jour au Camp Paspanga.
Cette première montée symbolique des couleurs a rassemblé au total 533 acteurs de la sécurité dont 100 Officiers, 171 sous-Officiers, 300 Militaires de rang et 62 VDP.
« Toutes les entités sont représentées à chaque montée des couleurs et cela se fera chaque premier jeudi du mois. Du Ministre en deçà des différents chefs, nous nous retrouverons dans un camp donné, pour communiquer avec la troupe dans les différentes garnisons », a informé, le Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Général Kassoum Coulibaly.
De l’avis du Ministre Kassoum Coulibaly, cette désormais tradition va être l’occasion pour passer certains messages et l’opportunité pour les subordonnées de poser les préoccupations essentielles. Un rapport sur la situation effectif et sur la prise d’armes va être produit dans chaque unité à l’issu de ces montées de couleurs.
« Ce matin, nous avons essayé de regrouper toutes les forces au sein de la gendarmerie pour donner des indications sur la marche de l’ensemble des force de défense ,des VDP dans cette lutte engagée pour la pacification et la reconquête du territoire du BF » , a poursuivi le Général Kassoum. Et d’ajouter que sur le terrain lors des grands rassemblements, la liberté est donnée pour que les gens s’expriment.
Cette montée des couleurs entre dans le cadre du renforcement de l’esprit du patriotisme, de la cohésion et de la solidarité entre les forces de défense implantées dans les garnisons de Ouagadougou.
À en entendre le Ministre Kassoum Coulibaly, cette nouvelle tradition sera l’occasion pour eux de faire des observations aux subordonnés sur les différentes directives données. « C’est cela le langage permanent qui existe sur le plan militaire. On ne peut parler de cohésion car nous sommes en grande famille, c’est pourquoi nous sommes ici ce matin chez les gendarmes sans crainte, nous sommes pareil », a-t-il commenté
Annick HIEN/MoussoNews