
Concours de beauté masculine : El Hadj Malick Compaoré lauréat de – Mister ébène 2023

La 1ère édition du concours Mister ébène a connu son apothéose ce samedi 10 juin 2023 à Ouagadougou. « Culture, facteur de résilience et de cohésion sociale » a été le thème de cette édition où El Hadji Malick Compaoré a été lauréat.
Valoriser le teint naturel et l’identité culturelle est l’objectif du concours – Mister Ebène- dont 19 candidats y ont pris part à cette première édition. Il est dédié à tous les hommes qui embrassent leurs héritages culturels et qui incarnent la beauté, la confiance, la force, et la résilience. Il met aussi en valeur la richesse et la mélanine africaine.
El Hadj Malick sur la haute marche
El Hadj Malick Comparé, lauréat de cette première édition est étudiant en 3ème année de Mine Géologie Pétrole et Gaz à l’Institut Burkinabè des arts et des métiers (IBAM). De passage en tenues traditionnelles et modernes, les 19 candidats ont tous tenus des discours. Le lauréat a su se démarquer en pointant du doigt la dépigmentation de la peau et de ses effets néfastes sur la santé.
Fier de porter la couronne Malick encourage les jeunes à prendre part à ce concours de beauté masculine. « Je ne pensais pas être élu, c’est ma 1ere fois de participer alors j’ai tout fait de mon mieux pour être le gagnant. Je demande aux jeunes de se lancer aussi mais de faire attention à eux » dit-il.
La pérennité de – Mister Ebène-, l’espoir d’Ibrahim Sankara
Ibrahim Sangaré, étudiant en Communication à l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP), promoteur du concours – Mistèr Ebène- annonce des actions de communication et de postes évènementiels tels que des rencontres nationales et internationales à l’issue de cette première édition. A l’endroit des partenaires il a témoigné sa reconnaissance et espère leur accompagnement permanent. « A travers ce concours j’ai voulu faire différence en mettant l’accent sur l’identité culturelle. Je leur demande de toujours croire en nous car aux éditions prochaines, nous allons valoriser et impacter positivement la culture burkinabé », dit-il. Naaba Wend Guda, parrain de l’édition a invité la jeunesse à ne pas oublier leurs origines. « Elle doit s’inspirer de ce que la culture a légué pour la valoriser. Car la jeunesse n’est pas un avantage, mais elle devient un avantage quand on en est conscient. Sans la culture, il n’y a pas de cohésion. Nous avons été énormément inspirés par Thomas Sankara. Nous sommes donc fiers de représenter notre pays à travers des cérémonies pareilles », rappelle-t-il.
Annick HIEN / Stagiaire