Concours directs 2024 : Des hommes ‘’baby Sister’’ aux côtés de leurs femmes

Les concours directs de la Fonction Publique au Burkina ont eu lieu du 10 au 22 août 2024. Certains hommes ont fait exception dans le soutien de leur partenaire pendant l’examen en faisant le ”nounou” afin qu’elles puissent composer en quiétude.

Nicolas Sinaré, Professeur certifié des Lycées et Collège s’illustre parmi ces hommes nounous pendant les compostions des concours directs de la Fonction Publique.

Pour la session 2024, Nicolas a accompagné sa femme à son centre de composition. Pendant qu’elle se concentre sur ses examens dans la salle, Nicolas tant que bien d’autres s’occupe de leur enfant. Durant 2 heures au maximum, Nicolas veille sur leur enfant avec joie. Pour lui, jouer à la nounou pendant que son épouse est en salle de composition est d’une solidarité et d‘un soutien solide moral, physique, psychologique pour sa femme.

Nicolas ne se contente pas de jouer au baby sister pendant les compositions, ils épaulent également son épouse tout au long de ses révisions. C’est également le cas de Denis Dakoua, Economiste et Panificateur. Pour lui, accompagner sa femme à son centre de composition est naturel et l’un des premiers soutiens qu’elle puisse bénéficier de sa part.  Selon ses dires, sa présence permettra de relever le moral de sa femme.

Jouer à la nounou pendant les compositions de leurs femmes au concours direct de la Fonction Publique n’est pas un effort anodin pour ces hommes. Ces hommes font cas de leur moyen modestes à recruter une nourrisse pour s’occuper de leurs enfants.

Pour eux, il est normal et fondamental que la femme exerce un métier de son choix car « ses parents ont fourni beaucoup d’effort en payant ses frais scolaires. Elle a atteint un niveau et nous nous sommes rencontrés…Je ne peux pas interdire à quelqu’un qui avait déjà une ambition de renoncer à la suite de ses études même si je suis allé l’épouser. Tout ce que je peux faire, c’est de la soutenir… », défend Nicolas.

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Pour Denis Dakouo quant à lui, la femme tout comme toute personne doit naturellement mener une activité. Et cela lui permettra de participer aux charges familiales. Et de conclure qu’il n’est pas de ceux qui, par des raisons idéologiques empêchent leurs femmes d’exercer un métier.

Résumé de Annick HIEN/MoussoNews

Source: Minute.bf