Découvrabilité : Des créatrices de contenus à Ouagadougou
Elles sont venues du Togo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Congo-Brazzaville, du Bénin, du Caméroun et du Burkina pour apprendre sur la découvrabilité. Une formation initiée par la Cour du Naaba dans le cadre du projet – Global Click- et financé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Objectif : améliorer la découvrabilité des contenus culturels. Ces créatrices de contenus séjournent dans la capitale burkinabè du 28 au 30 novembre et devront produire une vingtaine de vidéos.
Des cours magistraux et pratiques sur la découvrabilité dans une atmosphère interactive et enrichissante. Les créatrices de contenus ne tarissent pas d’idées d’échanges à cette formation initiée par la Cour du Naaba qui a lieu du 28 au 30 novembre à Ouagadougou. Dès l’entame ce jeudi 28 novembre, l’objectif leurs sont présentés : ceux de leur encourager à produire du contenu tout en mettant l’accent sur les industries créatives culturelles orientée sur la musique.
La cour du Naaba et ses projets sont également présentés aux apprenantes et la découvrabilité par Mr Phillipe, directeur artistique. « Cela peut sembler un concept nouveau, mais il est très important pour la mise en lumière des contenus artistiques », rappelle Eustache Agboton, journaliste culturel et formateur.
Un cas d’étude sur trois artistes a servi d’exercice. Il s’agit de Burna Boy, Saul To et Fatoumata Diawara, trois figures de la musique africaine et sur lesquelles les apprenantes devraient travailler sur les forces et les faiblesses de leur découvrabilité.
Le projet de formation des créatrices de contenus de Global Link se définit comme une démarche entièrement orientée vers l’innovation et le benchmarking pour être la plateforme permettant de connaître et d’expérimenter de nouvelles pratiques de promotion des artistes.
Les apprenantes promettent de produire des contenus originaux et impactants durant leur séjour et dans leurs prochaines créations.
Bassératou KINDO/MoussoNews