Des journalistes burkinabè à l’école de la finance inclusive
Du 05 au 06 septembre 2022, 30 journalistes ont été formés et sensibilisés sur le programme d’appui à l’inclusion financière des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME), lors d’un atelier à Manga.
Deux jours durant, ils ont bénéficié d’une formation sur plusieurs thématiques à savoir l’introduction à l’inclusion financière, les réalisations du PAIF-PME, la digitalisation des paiements gouvernementaux et la transformation numérique des systèmes financiers décentralisés ainsi que sur l’éducation financière des populations par le canal digital ; la sélection et le financement des promoteurs de projets innovants et porteurs ; le fonctionnement d’une garantie de portefeuille pour lever les contraintes liées à l’accès au crédit ; les mécanismes de sauvegarde environnemental et social du PAIF-PME.
Selon le coordinateur Séraphin Kientega, cet atelier leur permettra de rendre compte des réalisations et actions du PAIF-PME puis informer la population sur ce qui est fait à leur endroit. Afin qu’il n’y ait aucun point d’ombre sur celui-ci au niveau de leurs cibles. Il affirme que : « nous informons les journalistes sur ce que nous faisons, pour qu’ils relayent l’information juste et fiable auprès de nos bénéficiaires. »
Le PAIF-PME est ouvert à tous les jeunes burkinabè âgés de 18 à 35 ans ayant un projet formel ou informel respectant les clauses environnementales et sociales. Les principales cibles ou bénéficiaires sont les femmes, les jeunes desservis ou non desservis, les agriculteurs et les particuliers burkinabè. « Ce projet est le bienvenu, vue l’extrême pauvreté que vive les populations, l’inclusion financière leur permettre de développer leurs activités », a indiqué Dabilgou Maurice , préfet de Manga
Le projet est structuré en 4 composantes notamment : l’augmentation de l’utilisation des comptes de transaction ; le renforcement de la capacité institutionnelle pour accroître l’inclusion financière ; l’augmentation de l’accès des agriculteurs à des PME au crédit et la gestion du projet.
Il a été mis en place depuis octobre 2020 pour une durée de 6 ans. Son budget initial est de 100 millions de dollars US soit 55 milliards F CFA de financement de la Banque Mondiale. « Ce coût total a été restructuré en 2021 et est passé à 110 millions avec un financement de 60,5 milliards FCFA de la part de la Banque Mondiale », ont confié les premiers responsables du projet.
Djeneba Naon /Stagiaire