Des sacs en perle : Une création de Maïchka Tiendrebeogo

Passionnée par l’art depuis son enfance, Maïchka Tiendrebeogo, étudiante en Communication, profite de ses moments libres pour se faire de l’argent. Avec des perles et du fil, elle confectionne des sacs à main de tous types depuis deux années.

Maïchka Tiendrebeogo nourrit une passion pour l’art depuis l’enfance. Aujourd’hui, étudiante en Communication, elle met à profit ses temps libres pour confectionner des sacs à main uniques. 

La particularité de ses créations réside dans l’utilisation de perles en plastique et de fil de pêche. Ce choix de matériaux n’est pas anodin : « Les perles en plastique sont très maniables et le fil de pêche, plus résistant, assure une solidité qui garantit la durabilité de mes sacs« , explique-t-elle. 

Chaque sac est un véritable travail de précision. Selon Maïchka, la fabrication d’un petit sac peut prendre jusqu’à 7 heures. Un temps qui varie en fonction de la taille et du design demandé par la cliente.

« Ce n’est pas juste un sac, c’est une œuvre d’art. Chaque perle est soigneusement placée pour apporter une texture et une lumière particulières à la création », ajoute-t-elle.

Des sacs en perle, une inspiration tiré d’un voyage au Ghana

L’histoire de Maïchka en tant que créatrice de sacs à perles trouve ses racines lors d’un voyage au Ghana. « J’ai vu ma cousine fabriquer des sacs en perle au Ghana. Cela m’a inspirée à apprendre cette technique« , se souvient-elle. 

Une fois de retour au Burkina Faso, elle s’est lancée dans l’apprentissage de cet art et a commencé à confectionner ses propres modèles. Ce fut le début de l’aventure.

Un institut, le rêve ambitieux de Maïchka

Bien que Maïchka travaille depuis chez elle, son ambition ne s’arrête pas là. Elle rêve de fonder un institut dédié à la formation à l’art de la fabrication de sacs en perles.

Ce projet est également l’occasion pour elle d’étendre sa marque à l’international. « Mon but est de faire connaître mes sacs à l’échelle mondiale tout en mettant en lumière le savoir-faire africain« , précise-t-elle.

Les défis de l’entrepreneuriat : Le manque de ressources

Malgré sa passion et son dévouement, Maïchka fait face à de nombreux défis. Le plus important étant la gestion des commandes. Travaillant seule, elle peine à répondre à une demande croissante. « La production de chaque sac est chronophage, et sans renfort, il est difficile d’accepter plusieurs commandes à la fois« , explique-t-elle.

Pour que son entreprise prenne un véritable essor, elle sait qu’il lui faudra élargir son équipe et optimiser son processus de production. Il y’a aussi le manque de matière première. « Il y’a souvent de ces accessoires que je commande en chine. Cela prend souvent du temps. Ce qui retarde ma confection« , s’est -elle confié

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En plus de la confection de sacs en perles, Maïchka Tiendrebeogo s’est également lancée dans le maquillage. Ces activités multiples selon Maïchka lui permettent de faire des économies et de subvenir à ces besoins. 

Oceanne DABONE (Stagiaire)/ MoussoNews