Détournement de 3 milliards FCFA : Pétronille Tarpaga, la veuve complice et injurieuse
Pétronille Tarpaga est l’une des femmes complices dans l’affaire de détournement de 3 milliards FCFA au sein du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale. A la barre le mardi 10 décembre, elle a reconnu les faits de complicité à lui reprocher. Toutefois après son audition, elle a injurié la mère du procureur « magnid bila », « ou mère con » dans un audio qui a circulé sur la toile.
L’audition de Pétronille Tarpaga a étonné plus d’une personne qui ont suivi le procès au palais de justice ou en direct sur la rtb. 3 millions de FCFA, puis 4 millions FCFA et une voiture de luxe, ce sont là la part fraudée par la Pétronille, comptable à la direction des finances au ministère de l’Action humanitaire. En complicité avec Amidou Tiegnan, principale coupable de cette affaire de détournement, Pétronille qui se présente comme une veuve a reconnu partiellement les faits. « Au début, je ne savais pas que c’était du détournement de fonds », dit-elle à la barre. Mais rassuré par Tiegnan, elle s’en est habitué et d’informer à son tour que 100 millions FCFA flottait dans son compte. Un montant qui sera soustrait à des fins personnels. Mais dit-elle : « Tiegnan m’avait dit qu’il allait le justifier avec des dépenses de manutentions ». Une justificatin que rejette Amidou Tiegnan qui affirme que Pétronille était bien au courant de ce que ces multiples décaissements étaient du détournement. « Elle venait me voir tout le temps pour dire qu’elle a des problèmes, qu’elle doit changer sa voiture, que ses enfants sont en France et qu’elle doit subvenir à leur besoin », dit-il. Et la prévenue de dire qu’elle a accepter tout cet argent pensant que Amidou la rendait service au regard de sa situation de veuve.
A la barre de 12 décembre, la prévenue a reconnu les faits d’injures et à demander pardon. « Dans l’audio, il est dit [magnid bila]. Franchement, je ne sais pas à quel moment cela a été dit. (…) Monsieur le président, je vais vous demander pardon pour ça », a-t-elle dit. Ces injures, selon le tribunal ferront l’objet d’une procédure particulière.
Julie Jessica/MoussoNews